Donald Trump a encore une fois suggéré l’idée de faire du Canada 51e État américain, suite à la démission de Justin Trudeau.
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Depuis leur rencontre du 29 novembre, le président élu n’a cessé de plaisanter avec le premier ministre du Canada, et la nouvelle de son départ lui a permis d’en rajouter.
« Les États-Unis ne peuvent plus supporter les déficits commerciaux massifs et les subventions dont le Canada a besoin pour rester à flot », a écrit Donald Trump sur son programme Truth Social.
« Justin Trudeau le savait et a démissionné », a-t-il poursuivi. Si le Canada fusionnait avec les États-Unis, il n’y aurait pas de droits de douane, les taxes diminueraient considérablement et ils seraient TOTALEMENT à l’abri de la menace des navires russes et chinois qui les entourent constamment. Ensemble, quelle grande nation ce serait !!!”
À plusieurs reprises
Depuis le dîner de Justin Trudeau à Mar-a-Lago, en Floride, ces propos de Donald Trump se répètent.
Si lors de cette soirée le président élu américain avait d’abord suggéré que le Canada devienne le 51e État des États-Unis, M. Trump aurait également suggéré que M. Trudeau pourrait en devenir le gouverneur.
Les libéraux fédéraux ont alors tenté de minimiser cette « boutade » du président élu.
L’ancien premier ministre du Québec, Jean Charest, a déclaré qu’il avait trouvé ce commentaire « insultant » envers les Canadiens.
Le 18 décembre, Donald Trump revenait à la charge en écrivant que plusieurs Canadiens souhaitent que le Canada devienne le 51e État américain.
Pas très populaire
Selon un sondage Léger, 13 % des Canadiens aimeraient que le Canada devienne 51e État des États-Unis, alors que 82 % disent le contraire.
Ce sondage Web a été mené auprès de 1 520 Canadiens du 6 au 9 décembre 2024.
Malgré l’annonce du départ de Justin Trudeau, ce dernier sera toujours en poste lorsque Trump prendra officiellement les commandes de la Maison Blanche le 20 janvier.
De son côté, l’homme d’affaires et futur ministre américain de l’Efficacité gouvernementale, Elon Musk, a estimé que l’année 2025 « s’annonce[çait] bon » après avoir partagé un message faisant écho à plusieurs événements, dont la démission de Trudeau, la réélection de Trump et le supposé retour de la masculinité.
Plus modéré, le porte-parole de la Maison Blanche a déclaré lundi que le Premier ministre Justin Trudeau avait été un « ami fidèle des États-Unis ».
« Durant la décennie qu’il a passée à la tête du gouvernement canadien, nous avons travaillé en étroite collaboration », a-t-elle ajouté, déclarant que le président sortant Joe Biden était « reconnaissant » pour cette coopération.
– Avec l’Agence QMI et l’AFP