Lors de sa présentation des grands axes de la future politique étrangère, ce lundi, aux ambassadeurs, le président Emmanuel Macron a évoqué le nouveau gouvernement américain à venir.
Donald Trump “sait qu’il a un allié solide en France, un allié qu’il ne désestime pas”, “qui croit en l’Europe” et a une “ambition lucide” pour la relation transatlantique, a déclaré Emmanuel Macron ce lundi, deux semaines avant son discours. arrivée à la Maison Blanche.
« De 2016 à 2020, la France a su travailler avec le président Trump », a souligné le chef de l’Etat français avant le retour de la tribune populiste. “Si nous décidons d’être faibles et défaitistes, il y a peu de chances d’être respectés par les États-Unis d’Amérique du président Trump”, “c’est à nous de savoir coopérer avec le choix qui a été fait par le peuple américain”, » a-t-il ajouté lors de la réunion annuelle des ambassadeurs de France.
Emmanuel Macron s’est montré plus virulent contre le futur ministre de « l’efficacité gouvernementale » de Trump. Sans le nommer, il a accusé le patron de
« Il y a dix ans, et si on nous avait dit que le propriétaire de l’un des plus grands réseaux sociaux au monde soutiendrait un nouveau mouvement international réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne ? Qui l’aurait imaginé ? », a lancé le président Macron lors d’un discours aux ambassadeurs de France, en référence au soutien continu du milliardaire américain au parti d’extrême droite allemand, l’AfD.
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2 Le Moyen-Orient sous surveillance étroite
“Il faut envisager le changement de régime en Syrie sans naïveté”, a déclaré Macron, précisant que la France “n’abandonnera pas” les combattants kurdes qui ont combattu “contre les groupes terroristes”. Concernant l’Iran, il s’agit du « principal défi stratégique et sécuritaire » au Moyen-Orient, estime le président français.
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