Jean-Noël Barrot aurait « préféré » qu’Ahmed Al-Chareh serre la main d’Annalena Baerbock

Jean-Noël Barrot aurait « préféré » qu’Ahmed Al-Chareh serre la main d’Annalena Baerbock
Jean-Noël Barrot aurait « préféré » qu’Ahmed Al-Chareh serre la main d’Annalena Baerbock

« Aurais-je préféré qu’Ahmed Al-Chareh serre la main de mon collègue allemand ? La réponse est oui. Était-ce le but de ce voyage ? La réponse est non », a déclaré dimanche sur la radio RTL Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères.

Sous mandat européen, Jean-Noël Barrot et la chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock ont ​​rencontré vendredi l’islamiste Ahmad Al-Chareh, le nouveau dirigeant syrien. Des images de ce dernier s’abstenant de serrer la main du chef de la diplomatie allemande ont fait le tour des réseaux sociaux.

Selon Der Spiegel, la ministre allemande n’a pas été surprise par l’absence de poignée de main, elle s’y était préparée. Elle et son homologue savaient que les nouveaux dirigeants musulmans masculins ne serreraient pas la main d’une femme. Après l’atterrissage, ce fut ainsi avec les deux hommes du protocole qui les accueillirent sur le sol syrien.

Les droits des femmes abordés lors de l’échange

Mais le « couple » franco-allemand s’est mis d’accord sur le fait que Jean-Noël Barrot ne serrerait pas non plus la main du leader syrien. Dans la vidéo, on peut voir que le Français a d’abord posé la main sur sa poitrine en guise de salutation, au palais présidentiel de Damas. Quand Ahmed Al-Chareh tendit la main au patron du Quai d’Orsay, les deux hommes se touchèrent à peine le bout des doigts.

Lorsque tout le monde a quitté précipitamment son hôte, “il n’y a plus eu de poignée de main”, a expliqué l’écologiste au Spiegel. Elle a assuré avoir abordé les « droits des femmes » comme des « indicateurs de la liberté d’une société ».

Barrot met en avant les armes chimiques détenues par la Syrie

Le chef de la diplomatie allemande n’a pas commenté cette absence de poignée de main. Et Jean-Noël Barrot a estimé que ce n’était pas le « but » de la visite. Du fait de « l’action du régime de Bachar al-Assad, il existe partout en Syrie des armes chimiques qui ont été conçues par ce régime, (…) utilisées par ce régime contre son peuple, qui sont disséminées et qui pourraient tomber dans le mauvais sens ». mains », a-t-il ajouté.

« Il y a aujourd’hui des dizaines de milliers de combattants terroristes de Daech en Syrie (Groupe État islamique en arabe) qui sont détenus dans les prisons du nord-est du pays», a-t-il également argumenté sur RTL.

« Si je ne vais pas en Syrie, qui protégera les Français contre ces menaces, contre leur sécurité ? « . Les premiers pas du chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTC), qui a dirigé la coalition qui s’est emparée de Damas, sont scrutés de près.

La visite à Damas des deux ministres était la première à ce niveau entre des responsables des grandes puissances occidentales et celui qui a pris les rênes du pays le 8 décembre, après la fuite du président Bachar al-Assad.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 9 mois de prison pour l’agresseur d’un gardien de prison le jour de Noël à Draguignan
NEXT Quelles seront les grandes innovations de l’année ? Le CES 2025 démarre à Las Vegas