«Le futur gouvernement fédéral devra prendre une décision concernant le rapatriement des combattants de l’EI»

«Le futur gouvernement fédéral devra prendre une décision concernant le rapatriement des combattants de l’EI»
«Le futur gouvernement fédéral devra prendre une décision concernant le rapatriement des combattants de l’EI»

Pour la Turquie, « les détenus (en Syrie) devraient être récupérés par les Etats dont ils ont la nationalité », a rappelé Hakan Fidan. Le ministre turc souligne “le fait qu’ils y ont été détenus pour une durée indéterminée, sans jugement”, ajoutant que les détenus “étaient détenus par le PKK”, une organisation kurde considérée comme terroriste à laquelle Ankara assimile les YPG, les Unités de protection du peuple actives. en Syrie.

Pour répondre aux préoccupations sécuritaires de la Turquie, « nous voulons que le gouvernement syrien prenne en charge la sécurité des camps et des prisons (dans le nord-est), et si cela n’est pas possible, la Turquie est prête à aider », déclare Hakan. Fidan. “Nous devons travailler ensemble sur l’avenir de ces camps, ils ne peuvent pas être là éternellement”, reconnaît le ministre belge Bernard Quintin.

Mi-décembre, le directeur de l’Organe de coordination pour l’analyse des menaces (Ocam) Gert Vercauteren a lancé un appel au futur gouvernement, via une interview au quotidien Le Soir, pour qu’il rapatrie tous les combattants belges de l’EI détenus en Syrie. Sans perspective de procès sur place, l’État belge devra se résoudre à « reprendre » ses 13 ex-combattants connus détenus au Kurdistan syrien.

Ce chiffre n’inclut pas les femmes et les enfants liés aux jihadistes belges, qui se trouvent dans des camps de réfugiés dans la même région. Plusieurs rapatriements d’enfants et de leurs mères ont déjà eu lieu en 2021 et 2022.

Belgique

 
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