en 2025, ces trois grands procès devant la cour d’assises de la Gironde

en 2025, ces trois grands procès devant la cour d’assises de la Gironde
en 2025, ces trois grands procès devant la cour d’assises de la Gironde

EIls ont suscité une vague d’émotion et d’indignation. Trois affaires qui ont profondément marqué les esprits girondins seront jugées devant la cour d’assises de Bordeaux en janvier, mars et mai 2025. Quatre ans après les événements.

1 Le visage lacéré par des coups de couteau

Initialement prévu en décembre 2024, le procès de Mickaël Falou se tiendra pendant trois jours, du 29 au 31 janvier. Cet homme de 40 ans est accusé d’avoir assassiné son ancienne compagne, Sandra Pla, le 2 juillet 2021, à chez elle, dans le quartier Saint-Augustin, à Bordeaux. Un délit passible de la réclusion à perpétuité.

La victime était âgée de 31 ans et mère d’une petite fille qu’elle a eue avec Mickaël Falou. Le couple était séparé depuis plusieurs mois. Sandra Pla venait d’obtenir la garde de leur enfant.

Une information judiciaire a établi que Mickaël Falou est entré chez elle le 2 juillet, en pleine nuit, s’est caché pendant des heures dans un abri de jardin, a attendu qu’elle parte pour déposer leur petite fille à l’école. et la surprit à son retour en la poussant à l’intérieur du magasin. Entendant des cris, un voisin a appelé la police.

Le corps de la jeune femme a été découvert dans la maison. Son visage et son cou étaient couverts de coups de couteau. Une cinquantaine de blessures ont été constatées. Mickaël Falou a toujours contesté la préméditation, affirmant ne pas se souvenir des violences.

Avant ce désastreux 2 juillet 2021, Sandra Pla avait déposé plusieurs plaintes et plaintes contre son ex, pour harcèlement. Quelques jours avant le crime, Mickaël Falou a été placé en garde à vue et sous contrôle judiciaire. La famille de Sandra Pla a engagé une action en responsabilité de l’État, pointant « des échecs et des dysfonctionnements ».

2 Brûlé vif dans la rue

C’est également le cas des proches de Chahinez Daoud, décédé dans des circonstances atroces en mai 2021, à Mérignac. Ce deuxième féminicide, qui a horrifié le pays et révélé de nombreuses défaillances, sera examiné par la cour d’assises du 24 au 28 mars. L’époux de la défunte, Mounir Boutaa, 47 ans, est accusé de meurtre. Là aussi, la préméditation a été constatée à la suite de l’information judiciaire. Là encore, l’accusé risque la réclusion à perpétuité.

Les faits datent du 4 mai 2021. En fin d’après-midi, alors qu’elle quittait son domicile pour aller chercher deux de ses trois enfants au centre social, Chahinez Daoud, 31 ans, a été agressée en pleine rue. La jeune femme a reçu deux balles dans les jambes avant d’être aspergée d’essence et incendiée. Brûlée vive, elle est décédée sur le coup, malgré les tentatives d’aide d’un voisin.

Identifié par des témoins, Mounir Boutaa a été rapidement interpellé. Lors des audiences, il a affirmé vouloir « punir » son épouse, qu’il soupçonnait d’avoir un amant, tout en niant avoir voulu la tuer et en niant avoir préparé son action. Les experts psychiatres ont conclu que son discernement était altéré au moment des faits.

Déjà connu de la justice avant ce crime, il avait été reconnu coupable de violences sur son épouse en juin 2020. Chahinez Daoud avait engagé une procédure de divorce. Un mois et demi avant son décès, en mars 2021, elle avait porté plainte contre son mari après de nouvelles violences. Mais cette plainte n’a pas été traitée comme elle aurait dû l’être, ont révélé les inspections. Plusieurs policiers ont été sanctionnés.

3 Tué sur fond de rivalités entre quartiers

Il venait d’avoir 16 ans et s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Le 2 janvier 2021, Lionel Sess est tué par balle dans son quartier, aux Aubiers, à Bordeaux. L’adolescent a été pris dans une fusillade avec une arme automatique. Quatre autres personnes, dont son meilleur ami, ont été blessées.

Ce drame se déroule dans un contexte de rivalités grandissantes, à l’époque, entre les quartiers bordelais des Aubiers et Saint-Louis. Une escalade dont l’origine pourrait être des battles de rap et dont Lionel a été une victime collatérale, les investigations ayant conclu qu’il n’était pas visé. Selon l’enquête, la cible aurait été un homme d’une vingtaine d’années, déjà blessé par balle, le 14 décembre 2020.

Huit jeunes du quartier Saint-Louis seront jugés devant la cour d’assises de la Gironde pendant deux semaines, du 12 au 23 mai. Tous sont déboutés pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime ». Trois d’entre eux sont accusés de meurtre et tentative de meurtre en bande organisée pour la fusillade du 2 janvier 2021 et deux sont poursuivis pour la tentative de meurtre du 14 décembre.

 
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