Pour les salariés, Chaumont est la deuxième ville de France où il fait bon vivre pour maximiser son pouvoir d’achat.
La fin de l’année ou le début de la nouvelle année sont propices aux classements en tout genre et, notamment, de villes. Après le classement Meilleurtaux.com basé sur les salaires, les prix de l’immobilier et le taux de chômage, voici celui du journal « Le Parisien ». Elle a comparé 614 bassins de vie d’au moins 20 000 habitants selon une quarantaine de critères tels que l’emploi, le salaire moyen, les commerces, les services, le prix d’un panier alimentaire moyen, les loisirs, les prix de l’immobilier, la densité de médecins et de pharmaciens, l’accès à la 4G. , fibres, etc.
L’originalité de ce classement est qu’il se décompose en trois catégories socioprofessionnelles : les cadres et professions intellectuelles, les ouvriers et employés. Pour le premier, Senlis, dans la Manche, arrive en tête. Pour les finalistes, Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, sort vainqueur et, pour les salariés, Chaumont arrive deuxième, juste derrière Tulle, en Corrèze.
Pour les salariés, les zones urbaines les moins denses s’en sortent systématiquement mieux et notamment les capitales comme Tulle et Chaumont qui gèrent une grande partie de l’administration locale, y compris les préfectures. De plus, ces capitales centralisent de nombreux commerces et services publics, auxquels il faut ajouter un prix au m2 attractif (1 303 € le m2 à Chaumont). L’absence de grande métropole à proximité de ces villes renforce leur ancrage local.
Commentaire du Parisien : « Si les bassins qui monopolisent les premières places se situent, pour la plupart, dans la « diagonale du vide », nom donné à la zone qui relie la Meuse aux Landes en raison de sa faible densité de population. , ils représentent de bonnes opportunités pour maximiser votre pouvoir d’achat. Toutes catégories confondues, Chaumont est 12ee sur les 614 bassins explorés.
Frédéric Thévenin