Le CDT appelle à une solution urgente

Le CDT appelle à une solution urgente
Le CDT appelle à une solution urgente

Nouvel épisode de l’affaire Samir début 2025, la Confédération démocratique du travail (CDT) renouvelle son engagement et lors d’une réunion tenue le 31 En décembre, au siège syndical de Mohammedia, la CDT fait le point sur le sauvetage de la raffinerie et appelle à une solution urgente avant qu’il ne soit trop tard.

Telle une saga indienne qui refuse de livrer la fin au spectateur, l’affaire Samir refait surface avec le début de l’année 2025. En effet, les membres de l’Assemblée générale des affiliés CDT de l’entreprise SAMIR, réunis mardi dernier au siège syndical de Mohammedia, rouvrent leurs portes. ce fichier “épineux».

Dans un communiqué, ils ont exprimé leur détermination : « Unaprès avoir évoqué la situation préoccupante et les pertes considérables résultant de l’arrêt de la production de la SAMIR depuis août 2015 suite à sa liquidation, ainsi que les conditions sociales déplorables des salariés fonctionnaires et des retraités de l’entreprise, sans oublier les répercussions négatives sur le développement local à Mohammedia», les défenseurs de ce dossier refusent de jeter l’éponge.

Ils réaffirment leur attachement à la reprise du raffinage du pétrole à la raffinerie de Mohammedia sans nouvelles atermoiements ni retards injustifiés, d’autant plus que toutes les justifications avancées par le gouvernement pour éviter une intervention en faveur d’une solution ont été levées, notamment avec la fin de la crise internationale. procédure d’arbitrage. Ainsi, ils appellent le gouvernement marocain à abandonner sa position passive sur le dossier SAMIR et à œuvrer activement au redémarrage de la production de la raffinerie de pétrole marocaine, à travers toutes les solutions possibles, notamment la vente avec compensation des dettes au profit de l’Etat marocain. .

À l’heure où les prix à la pompe sont en montagnes russes, une relance du raffinage local semble résoudre ces problèmes… Face au contexte international instable et imprévisible, il est impératif de renforcer la souveraineté nationale dans tous les domaines, y compris la production et la transformation de l’énergie nationale. besoins, où les énergies fossiles représentent plus de 52 %. Conscients de ces données, les membres du CDT insistent «sur la nécessité de relancer le raffinage du pétrole au Maroc, de raccorder la raffinerie au réseau de gaz naturel, de développer les industries pétrochimiques et de récupérer tous les bénéfices perdus suite à l’arrêt des activités de raffinage du pétrole».

Autre élément qui a tant souffert de cette suspension, les salariés de l’entreprise… Elément clé de la relance, ledit communiqué indique que «Le développement et la préservation des compétences humaines dans les industries pétrolières constituent une condition essentielle au développement de ce secteur. Cela nécessite une attention sérieuse à la situation dégradée des salariés et retraités de la SAMIR, en régularisant leurs cotisations de retraite, en leur versant leurs droits et en appliquant les conventions collectives en vigueur.« . Il est également crucial de rétablir le paiement normal des salaires, de maintenir la stabilité interne de l’entreprise et de respecter les procédures organisationnelles applicables.

Par ailleurs, les membres du CDT réaffirment leur détermination imperméable à toute tentative de manipulation : «Notre détermination à poursuivre le combat au sein du syndicat, en utilisant tous les moyens disponibles pour sauver la SAMIR, protéger ses intérêts et préserver ses droits voisins, est infatigable.». Ainsi, ils exhortent toutes les personnes soucieuses des intérêts de ce pays à soutenir et contribuer à toute initiative visant à réactiver le raffinage de la raffinerie de pétrole marocaine, à renforcer la souveraineté énergétique du Maroc, à limiter les dérives liées à la flambée des prix des carburants, et à rétablir tous les réalisations et privilèges liés à cette industrie, fondée depuis l’indépendance du pays.

 
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