Le ski de fond romand lance une opération pour promouvoir ce sport de glisse en proposant ce jeudi 2 janvier 1 500 kilomètres de pistes en accès libre.
Le ski de fond est un sport qui a connu un fort essor depuis la crise du Covid. Des sensations de glisse qui ne sont pas réservées aux adultes : de nombreux stages sont désormais proposés aux jeunes comme aux familles.
Heiko, 7 ans, a pris son premier cours à la Vue des Alpes, dans le canton de Neuchâtel : un cadeau de sa grand-mère Jocelyne qui voulait tenter les balades hivernales avec lui. Le jeune garçon possède déjà quelques bases grâce au ski alpin… et pour freiner, c’est la même technique.
Jérémy Huguenin, responsable du Centre Nordique Vue sur les Alpes, lui donne quelques conseils et le rassure : « Ne vous inquiétez pas si vous tombez : ce n’est pas grave, c’est normal ! Il faut trouver le ressenti” . Le petit garçon sait qu’il devra probablement passer par là : « Parce que j’apprends. C’est la première fois que je le fais !
Attirer un jeune public
L’objectif est que les jeunes élèves s’amusent, avec quelques jeux, et apprennent intuitivement en vivant leurs propres expériences : « Ce doit être une initiation qui se veut ludique et qui va dans le sens de l’enfant « Il ne faut pas entrer dans des détails trop techniques, mais surtout dans des choses un peu plus ludiques et ensuite comprendre ce dont l’enfant a besoin pour commencer à pratiquer le ski de fond », explique. il s’exprime au micro de La Matinale.
Heiko comprend rapidement comment manipuler ses lattes, encouragé par son instructeur. Ce dernier constate une augmentation du nombre d’enfants s’initiant au ski de fond : une tendance confirmée par Swiss Ski.
Les derniers hivers peu enneigés y ont contribué : « Le ski de fond permet de skier avec très peu de neige. Le ski alpin est un peu plus compliqué : il faut souvent se déplacer. Le ski de fond est une activité locale peu coûteuse, avec un faible risque de blessure. Elle est attractive pour les familles.
«Le ski de fond vit une évolution différente de celle du passé», remarque Laurent Donzé, directeur de Ski de fond en Romandie: “Maintenant, la pyramide est plus étroite, mais ce sont des gens qui sont plus pointus”. Il constate qu’il y a peut-être moins de gens qui pratiquent, mais qui sont très motivés.
Quant à Heiko, il s’essaye à une pente : « J’ai beaucoup aimé les descentes ! Ça fait un peu peur, je trouve», murmure-t-il, tout en ayant hâte de partir sur la route avec sa grand-mère.
Reportage radio et photos : Deborah Sohlbank
Web article: Stéphanie Jaquet