En réponse à une question sur « les mesures et solutions appropriées pour faciliter l’intégration économique et sociale des jeunes en milieu rural », posée par le groupe istiqlalien de l’Unité et de l’Égalitarisme lors de la séance des questions orales, M. Sekkouri a affirmé que son département a développé un important programme d’intégration, basé sur des programmes actifs de promotion de l’emploi, qui sera mis en œuvre au cours de l’année à venir. Il a également noté que les mécanismes et solutions adaptés pour faciliter l’intégration économique des jeunes en milieu rural se répartissent en trois volets, dont la formation professionnelle, “qui constitue l’un des leviers fondamentaux de l’intégration économique en milieu rural”.
A cet égard, il a souligné qu’il existe 67 établissements de formation professionnelle en milieu rural, dont 55 dans le secteur agricole et 12 au sein de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). .
Par ailleurs, 22 unités mobiles de formation ciblent environ 3.000 bénéficiaires, tandis que 139 internats offrent un hébergement à près de 17.000 personnes en milieu rural, a-t-il ajouté, précisant que ces formations couvrent des domaines essentiels, comme l’élevage. volailles, bovins, ovins et caprins, grandes cultures, électromécanique, génie rural, réparation de machines automobiles et de matériel agricole, ainsi que horticulture, en plus de spécialités favorisant l’intégration directe des jeunes dans leur environnement local.
Concernant les mécanismes mis en place, M. Sekkouri a mis l’accent sur le programme d’évolution des carrières, qui vise à augmenter le nombre de bénéficiaires de 20.000 à 100.000, conformément aux priorités définies par la loi de finances pour l’année 2025, tout en mentionnant d’autres programmes, qui seront prochainement dévoilés dans le cadre de la stratégie gouvernementale pour l’emploi, destinés principalement aux personnes sans diplôme, dont une grande partie réside en majorité en milieu rural.