« Certains n’ont rien de mieux à faire un dimanche matin que de frapper une femme seule. » Le message posté sur les réseaux sociaux ce dimanche par la section syndicale Unsa traction de Paris Sud Est est plein de colère. Il dénonce la violente agression d’un de leurs « jeunes » collègues à la gare de Lyon, dans le 12e arrondissement de Paris.
Selon nos informations, la victime, une conductrice de train de la ligne R, dont le train arrivait de Montereau (Seine-et-Marne) peu après 8 heures du matin, effectuait les contrôles d’usage lorsqu’elle a été agressée par un homme. Alors qu’elle vérifiait qu’il ne restait aucun passager dans les voitures, elle aurait reçu plusieurs coups de poing au visage.
L’agresseur a alors pris la fuite. La victime s’est ensuite rendue au commissariat régional de Paris pour signaler son agression. Alors qu’elle a été évacuée, blessée, vers l’hôpital Saint-Antoine, l’auteur présumé des coups a été identifié grâce à la description fournie par sa victime.
Il a pu être interpellé par les équipes de la Brigade des Réseaux Ferroviaires (BRF) alors qu’il se trouvait encore à l’intérieur de la Gare de Lyon. Il a ensuite été placé en garde à vue. « Une plainte a été déposée », confirme la SNCF au Parisien.
Le syndicat Unsa déplore « l’agression physique inacceptable d’un jeune conducteur sur la ligne R. Toute notre solidarité et nos vœux de rétablissement à notre collègue ! » Le départ du train dans l’autre sens a été légèrement retardé en raison de cette attaque, a également annoncé le compte officiel de la ligne R sur les réseaux sociaux.
Un peu plus tôt dans le week-end, ce samedi, c’est un chauffeur de bus de la ligne 122 qui aurait été “gazé aux gaz lacrymogènes” à Montreuil (Seine-Saint-Denis), déplore, toujours sur le même réseau social, Ahmed Berrahal (RATP). machiniste et élu CGT). Peu avant 14 heures, alors qu’elle se trouvait à l’arrêt Delpêche, un homme aurait agressé la conductrice.
Elle souffrait de brûlures aux yeux lorsqu’elle a été transportée à l’hôpital. Une plainte a également dû être déposée et le service dans cette zone n’a repris qu’après 19 heures. « Arrêtez ces violences gratuites dans les transports en commun (…) il y a 4 agressions par jour contre nos confrères », fulmine Ahmed Berrahal.