Cela fait maintenant quelque temps que je me suis en quelque sorte spécialisé dans le domaine de l’agriculture au sein du service départemental de Bien public. Une mission qui consiste à traiter différents sujets liés à cette thématique comme le Salon de l’Agriculture que j’ai couvert ces trois dernières années.
Quand, début 2024, les agriculteurs ont décidé de se démarquer pour exprimer leur colère, j’ai bien sûr été sollicité. Mais je n’étais pas le seul.
Leurs actions, variées et nombreuses, ont mobilisé une grande partie des journalistes du Bien public à Dijon ainsi que sur tout le territoire de la Côte-d’Or. Ce sujet est complexe mais il n’est pas nouveau. Depuis un an maintenant, nous relayons un discours que nous avions déjà mis en avant dans de précédents articles. Mais les agriculteurs, fatigués de ne pas avoir le sentiment d’être entendus, ont choisi d’intensifier leurs efforts. Et leur pouvoir de nuire est important. Barrages de routes, tracteurs errants, déversements de pneus, bottes de paille et de fumier. Leurs moyens d’action sont importants.
Il est également utile de souligner qu’on parle souvent d’« agriculteurs ». Sauf qu’il existe « plusieurs sortes d’agriculteurs ». J’entends par là que d’une exploitation à l’autre, d’une exploitation à l’autre, les exigences et les difficultés sont différentes. Il existe quatre principaux syndicats agricoles : les Jeunes Agriculteurs, la Fédération Départementale des Syndicats d’Agriculteurs, la Coordination Rurale et la Confédération Paysanne. Chacun de ces syndicats a une vision différente de l’agriculture. Nous avons donc essayé de relayer les positions de chacun, sans privilégier certaines plus que d’autres.
