“On ne va pas gagner le Tour de mais…”, Madiot explique pourquoi il est “très optimiste” pour les Français en 2025

“On ne va pas gagner le Tour de mais…”, Madiot explique pourquoi il est “très optimiste” pour les Français en 2025
“On ne va pas gagner le Tour de France mais…”, Madiot explique pourquoi il est “très optimiste” pour les Français en 2025

Patron de Groupama-FDJ, Marc Madiot a affiché sa confiance ce dimanche, lors des Grandes Gueules du Sport sur RMC, dans les capacités des cyclistes français à briller en 2025 au plus haut niveau.

Marc Madiot est « très optimiste » pour le cyclisme français en 2025. Conscient que Bernard Hinault risque de conserver son statut de dernier vainqueur français du Tour de (en 1985), le manager de la Groupama-FDJ rejette cependant toute forme de défaitisme avant de approcher de la nouvelle saison.

J’espère surtout les classiques

“Nous n’allons pas gagner le Tour de France, mais David Gaudu peut revenir dans le top 5”, a pris en exemple Marc Madiot, même si son programme de leader n’a toujours pas été dévoilé et pourrait l’envoyer plus loin premier sur le Tour de France. Italie. “Valentin Madouas ou Christophe Laporte peuvent faire de belles choses sur les classiques”, a ajouté le patron de Groupama-FDJ à propos d’un de ses coureurs et équipier de Wout Van Aert chez Visma-Lease a Bike.

Si Romain Bardet prendra sa retraite en juin prochain après le Critérium du Dauphiné, le char français recèle de belles promesses. “Je pense qu’on peut être très actif et très présent auprès de tous ces jeunes Français qui arrivent”, a déclaré Madiot. “Je suis convaincu que Romain Grégoire (son cavalier, NDLR) performera au plus haut niveau international”, a poursuivi le manager, évoquant les attentes en vue des classiques pour son protégé. « Et puis d’autres coureurs de Decathlon-AG2R le feront. Nous ne devons pas nous sous-estimer.

Lors du mercato, Marc Madiot a notamment recruté Rémi Cavagna, qui reste sur une expérience ratée avec l’écurie espagnole Movistar. Le coureur, qui s’était révélé avec le Soudal-QuickStep, « appréhendait de venir dans une équipe française ». « Il a été très surpris par la qualité qu’on pouvait lui proposer de performer. Je suis sûr qu’il retrouvera son niveau”, parie Madiot. « Certes, nous avons moins de moyens mais la qualité du travail est intéressante. »

Lenny Martinez ne « trouvera pas forcément beaucoup mieux » à Bahreïn-Victorious selon Madiot

Côté sprint, Marc Madiot voit Paul Magnier (20 ans) réaliser une bonne saison avec Soudal-QuickStep. Quant à son ancien coureur Lenny Martinez (21 ans), qui sera avec Bahreïn-Victorious en 2025, le manager estime que le grimpeur ne « trouvera pas forcément beaucoup mieux » dans sa nouvelle formation. “On se rend compte que ce n’est pas toujours mieux à l’étranger”, a jugé Madiot.

De son côté, après onze saisons chez Soudal-QuickStep, Julian Alaphilippe va vivre une nouvelle aventure avec l’équipe suisse Tudor. « Il a déjà beaucoup donné. Je pense qu’il est capable de faire à nouveau des mouvements brillants, comme à Milan San Remo”, a noté Madiot. « Sur un Tour des Flandres, ça me paraît plus compliqué et sur LIège-Bastogne-Liège, avec un peu de réussite, ça peut arriver. Mais une incertitude subsiste quant à sa présence sur le Tour de France puisque son équipe n’est pas encore acceptée.»

« Tout dépend où on met le curseur », concluait plus généralement Marc Madiot. « Nous pouvons être présents, exister et gagner régulièrement sur le World Tour. Ce sera très bien. Aujourd’hui, le cyclisme est mondial. Il existe des prédispositions génétiques. Nous les avons ou pas. Pour le moment, ils sont en Slovénie mais c’est la magie du sport, ce ne sera peut-être plus le cas après Pogacar.

 
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