accusé de violences par son fils, le père qui nie, voit tous ses enfants placés par la justice

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accusé de violences par son fils, le père qui nie, voit tous ses enfants placés par la justice

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Editorial Essonne

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29 décembre 2024 à 7h28

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Hadja S. et son mari Thierno D. sont arrivés dans la salle d’audience comme abasourdis. Là mère et son maridomiciled in Saint-Germain-les-Corbeil (Essonne), were jugé le vendredi 20 décembre 2024 à comparution immédiate devant le tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes. Le mari était suite pour violence présumé sur leur enfant de 13 ans le 12 décembre dernier et son épouse pour non-assistance à personne en danger.

Il porte un sweat-shirt noir avec un grand logo Peace et elle porte un survêtement comme si elle avait été tirée du lit. Visiblement perdus, ils ont entendu les préjugés dont ils étaient accusés.

Le profil judiciaire de l’accusé confondu avec celui d’un homonyme

Puis le président du tribunal a lu le casier judiciaire de l’homme de 33 ans. A peine le président avait-il commencé à dérouler les extraits des condamnations précédentes, les qualifiant de « sacrées verrues », que le couvreur permanent se lança a réagi immédiatement.

“Vous avez tort, Je n’ai jamais été condamné »crie-t-il, presque paniqué. Un silence gênant s’installe.

Après quelques hésitations, le tribunal se rend compte que le casier appartient à un homonyme de Tiermo D. et que leur date de naissance à un mois près était identique.

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Le prévenu est né le 14 juillet 1991puis de son homonyme au lourd passé judiciaire est né le 14 juin 1991.

L’aîné avait déjà accusé son père de violences

L’audience s’est néanmoins poursuivie. Le prévenu, originaire de Guinée, est arrivé en en 2005. Il a obtenu le statut de réfugié politique.

Son épouse et leurs enfants l’ont rejoint en 2021 dans le cadre d’une procédure de regroupement familial. Ils vivent tous dans un studio à Saint-Germain-les-Corbeil.

Leur fils aîné, âgé de 15 ans, était placé auprès de la protection de l’enfance depuis quelque temps, en attendant un procès attendu en mars qui devrait faire la lumière sur les faits de violences sur mineurs accusés par le père de famille.

Mis en garde à vue après les violences dénoncées par leur fils de 13 ans, les deux parents ont vu toute leur progéniture placée à l’aide sociale par le juge des enfants.

Les quatre enfants du couple restent placés à l’aide sociale à l’enfance

Quelques jours plus tard, lors de l’audience, les deux parents toujours fortement contesté les violences dénoncées par leur fils de 13 ans.

« Mon mari était au travail. Il se lève à 5 heures du matin et rentre à 18 heures Rien ne s’est passé. Son petit frère (ndlr : huit ans) dit que tout cela n’est pas vrai », implore la jeune femme entre deux sanglots.

Mais la machine judiciaire est en marche. Ce fichier est renvoyé à l’audience du 21 février tandis que l’enquête informe le tribunal.

Entre-temps, malgré tous ces retards et les questions soulevées par cette affaire, les quatre enfants sont restés sous la protection de la protection de l’enfance pendant Vacances de Noël, loin de leurs parents qui est sorti libre du tribunal.

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