Nina Nesimovic, c’est à Quimper et en qu’elle se sent bien

Nina Nesimovic, c’est à Quimper et en qu’elle se sent bien
Nina Nesimovic, c’est à Quimper et en France qu’elle se sent bien
Ligue AF (15ème journée). Quimper – Cannes, ce dimanche (17h)

Citoyen du monde. C’est un lieu commun pour une sportive de haut niveau habituée à faire ses valises à chaque nouveau contrat. Mais c’est encore plus vrai pour Nina Nesimovic, une internationale autrichienne d’origine bosniaque qui parle quatre langues différentes (allemand, anglais, bosniaque et croate car « c’est la même chose » selon elle, l’italien) et prononce déjà parfaitement certains mots. ou des expressions en français.

La est vraiment le pays où Nina Nesimovic a voulu s’installer après avoir joué dans quatre pays différents (Suisse, Turquie, Roumanie et Grèce).

« J’ai toujours voulu venir jouer en France »

« On m’a proposé de rester en Grèce ou de retourner en Turquie, mais j’ai toujours voulu venir jouer en France parce que des amis qui jouent ici m’ont dit que tout était très sympa : les gens, la langue, l’architecture, la nourriture, etc. J’y ai vécu six mois, je peux dire que la France est l’un des pays préférés que j’ai visité. »

Comme beaucoup de sportives, Nina Nesimovic aurait aimé venir voir les Jeux cet été à Paris, ville qu’elle ne connaît pas encore et qu’elle espère avoir le temps de découvrir en fin de saison. Mais retenue en équipe nationale autrichienne où elle évolue depuis l’âge de 18 ans chez les juniors, elle n’a pas eu le temps de faire ce détour.

Avec un père footballeur dont la carrière professionnelle a été interrompue à cause d’une blessure au genou, Nina Nesimovic a toujours été baignée dans le sport. Mais après s’être essayée à la danse et au breakdance, elle se tourne presque naturellement vers le volley-ball à l’âge de dix ans. « J’étais trop grand pour jouer au football et nous avons eu des présentations à l’école avec un professeur qui m’a encouragé à jouer au volley compte tenu de ma taille. J’ai tout de suite aimé. »

Le bon championnat pour progresser

Dans une ligue A française qui ne comporte pas « quatre équipes très fortes » comme ailleurs, Nina Nesimovic est convaincue d’être arrivée dans le bon championnat pour progresser.

« Individuellement ou collectivement, il faut élever son niveau de jeu à chaque match et on peut battre n’importe quelle équipe, comme on a failli le faire la dernière fois à Mulhouse. »

Après avoir touché le fond contre Chamalières, les Quimpéroises ont repris de l’élan en prenant quatre points lors des deux derniers matches (victoire 3-0 contre Marcq et défaite 3-2 à Mulhouse). « Nous avons parlé. Nous avons décidé de voir les choses de manière positive et les sourires sont revenus à l’entraînement”, raconte l’entraîneur de Quimper François-Xavier Garnon. « Il a fallu s’adapter à la blessure d’une fille comme Stéphanie (Rivera-Pacheco) mais, aujourd’hui, nous nous sentons plus proches l’une de l’autre », confirme Nina Nesimovic. Je suis très excité pour le reste de la saison, car je pense que l’équipe peut vraiment faire de grandes choses. »

France

 
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