Après le Bloc Québécois, c’est au tour du NPD de se dire prêt à appuyer la motion de censure qui sera présentée au Comité des comptes publics par les conservateurs, dans le but de faire tomber le gouvernement Trudeau, à la fin de le mois de janvier. Mais le parti de Jagmeet Singh doute que cette tactique fonctionne et se dit prêt à déposer ultérieurement sa propre motion de censure à la Chambre des communes.
Le NPD estime que la stratégie utilisée cette fois-ci par les conservateurs pourrait ne pas produire les résultats escomptés.
Puisque le Parlement est ajourné, c’est par l’intermédiaire d’une commission parlementaire — la Commission des comptes publics — que les conservateurs ont décidé cette fois d’aller de l’avant avec leur motion de censure.
Les membres de ce comité, dont les libéraux, se réuniront à partir du 7 janvier et déposeront un rapport qui sera ensuite soumis au vote de la Chambre des communes à la fin du mois.
Or, « par le passé, les motions de censure adoptées en commission n’ont pas fonctionné, c’est pourquoi nous serons prêts à présenter notre propre motion de censure », explique le chef parlementaire du NPD, Peter Julian, dans un courriel envoyé à Journal.
Les libéraux pourraient par exemple soutenir que l’avis du comité n’équivaut pas à un vote de confiance à la Chambre et rester en place, nous dit-on.
Catégorique
Peter Julian est cependant catégorique : « Le NPD est prêt à appuyer une motion de censure […] qui décrit à quel point les libéraux ont laissé tomber les Canadiens », dit-il, faisant écho aux paroles de son chef, Jagmeet Singh, qui a déclaré le 20 décembre que « les néo-démocrates voteront pour renverser le gouvernement Trudeau à la première occasion. »
Si une motion de censure est effectivement adoptée à la Chambre des communes en 2025, elle entraînera la chute du gouvernement libéral et le déclenchement d’une campagne électorale anticipée.