les stèles résistent à l’épreuve du temps mais des milliers de combattants tombent dans l’oubli

les stèles résistent à l’épreuve du temps mais des milliers de combattants tombent dans l’oubli
les stèles résistent à l’épreuve du temps mais des milliers de combattants tombent dans l’oubli

Cent ans plus tard, qui se souvient des Poilus ? Partis sans retour à l’été 1914, soldats et fantassins d’active sortent des tranchées pour tomber par centaines de milliers sous les balles ennemies. L’Allemagne vient de déclarer la guerre à la . Cette fin 2024, la grande majorité des villes de France célèbrent le centenaire de leur monument aux morts.

Engagés à coups de baïonnette et non de fusil, les combattants de la Première Guerre mondiale ne sombreront pas dans l’oubli. Un siècle après leur construction, la plupart des monuments aux morts de France résistent à l’abandon. Restaurés, parfois déplacés par les communes qui en sont propriétaires et soutenus financièrement par Souvenir Français, ces édifices ne souffrent pas de l’indifférence. D’autant plus qu’au fil du temps, les maires ont complété la liste des défunts, annexant les victimes de la Seconde Guerre mondiale, celles d’Algérie et d’Indochine ainsi que les OPEX, ces opérations extérieures menées en secret par l’élite des Français. Armée.

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L’œuvre d’Aristide Maillol pour son village natal, Banyuls-sur-Mer.
Aline Morcillo – Aline Morcillo

Historiens, généalogistes ou simples passionnés anonymes sont de plus en plus nombreux à arpenter les cimetières à la recherche de numéros d’immatriculation et de photos, à la recherche de soldats disparus. Ou perdu dans le partage des registres fonciers. Ou ne se sont jamais inscrits aux côtés de leurs camarades de tranchées. La faute, aussi, à la grippe espagnole qui a sévi en 1918 et 1919. D’autres pour avoir succombé plus tard à leurs blessures de guerre ou par suicide. Retrouvez tous ces combattants qui n’apparaissent nulle part.

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Face à ce nouvel engouement pour le patrimoine historique, certaines communes, dont l’historien militaire Renaud Martinez préfère taire les noms, prônent la destruction de ces ouvrages au motif de l’horreur de la guerre.« C’est oublier qu’en 1914, la majorité des soldats n’étaient pas des militaires, 99 % ne voulaient pas y aller, ils allaient au front par patriotisme. Et, dans la période 1940-1945 qui a fait 644 000 morts en France, la moitié étaient des civils, des femmes et des enfants. »répond Renaud Martinez. Appelant tous les citoyens à participer aux cérémonies du centenaire des monuments aux morts, prolongées jusqu’en 2025. À partager, transmettre et chanter « Plus jamais ça ».

Pour découvrir les destins de ces soldats, trois sites Internet sont documentés : Mémoire des Hommes, Mémorial. web et l’espace Géomémoire de la Mémoire française.

France

 
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