Pas de marge, pas de profit, tous les produits sont vendus à prix coûtant dans cette épicerie du fin fond de la Corrèze

Pas de marge, pas de profit, tous les produits sont vendus à prix coûtant dans cette épicerie du fin fond de la Corrèze
Pas de marge, pas de profit, tous les produits sont vendus à prix coûtant dans cette épicerie du fin fond de la Corrèze

Une épicerie dans un village de 300 habitants n’est pas assez rentable, alors pour avoir quand même un commerce de proximité, les habitants d’Orliac-de-Bar ont créé une épicerie citoyenne et se portent volontaires à tour de rôle pour la gérer.

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A 83 ans, Paulette Mas fait partie des 250 habitants d’Orliac-de-Bar. Dans ce petit village de Corrèze, elle n’a plus besoin de prendre sa voiture pour faire ses courses. Désormais, une épicerie est située à côté de chez elle.

Je vais moins souvent dans les supermarchés qui sont à quinze ou six kilomètres à Saint-Augustin, mais c’est quand même beaucoup plus cher, donc cette épicerie est très très intéressante.

Paulette Mas

Habitant d’Orliac-de-Bar

L’ancienne épicerie du village a fermé ses portes il y a soixante ans. Lui redonner vie, c’était le rêve de Maxime Lamarque. Dans une ancienne grange prêtée par la mairie, ce père de famille et d’autres habitants ont installé l’épicerie citoyenne. Une association dans laquelle sont impliquées trente-cinq familles. “Il faut donner un peu de son temps pour récupérer les produits et passer les commandes. L’idée c’est d’être consommateur, épicier, bénévole, c’est tout ça à la fois. dit l’épicier citoyen.

Pour le maire, c’est une satisfaction, un lieu intergénérationnel où se nouent des liens : “ça amène du relationnel, ça permet aux gens de se retrouver chaque semaine, le samedi matin lors de l’ouverture, ça recrée du lien social et ça apporte un plus, car on a enfin une épicerie sur place où on peut trouver tout ce qu’il faut pour vivre .»

Ici, il n’y a ni marge ni profit, tous les produits sont vendus à prix coûtant. Ils sont également biologiques, équitables ou soigneusement sélectionnés auprès d’artisans locaux.

Nos produits parcourent en moyenne une soixantaine de kilomètres pour nous parvenir, ceux que nous achetons en grande surface parcourent en moyenne 2 500 kilomètres. Nous réduisons notre empreinte carbone et mangeons mieux.

Maxime Lamarque

Citoyen épicier

Cette démarche est vertueuse pour la planète, la santé et la qualité des relations entre les habitants du village. Membre du réseau national Mon Epi, cette épicerie citoyenne est la troisième de Corrèze avec Gros Chastang et Clergoux.

 
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