Les chauffeurs des petits taxis bleus sont accusés par les usagers d’avoir eu recours à la force pour intercepter des véhicules collaborant avec les plateformes VTC, afin de protester contre l’utilisation de ces moyens de transports urbains privés qui «rivaliser». Ces scènes suscitent la colère des citoyens.
La police de Rabat est intervenue rapidement jeudi 26 décembre, plaçant en garde à vue les quatre personnes, dont le chauffeur du VTC. Les acteurs, notamment les chauffeurs de taxi bleu, cherchent souvent à imposer leurs propres méthodes pour dissuader les chauffeurs de VTC et résoudre, à leur manière, ce conflit persistant. Toutefois, une solution durable et tant attendue repose sur une action concertée entre les ministères de l’Intérieur et des Transports, d’une part, et les syndicats des taxis, d’autre part.
Il y a quinze jours, un scénario similaire s’est produit à Casablanca, lorsque des chauffeurs de taxi ont failli provoquer un incident diplomatique en interceptant un VTC à bord duquel se trouvaient un diplomate russe et son épouse. Cet épisode a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Le gouvernement doit agir rapidement pour résoudre ce problème en instaurant un cadre réglementaire clair et précis, en régularisant la situation des chauffeurs VTC de l’application InDrive qui prétendent payer leurs impôts au Maroc. Les taxis bleus et les grands taxis blancs à Rabat sont également pointés du doigt pour leur non-respect du code de la route. L’urgence est signalée, d’autant que le Maroc doit organiser la CAN 2025 et la Coupe du monde de football 2030.
Par Mohamed Chakir Alaoui
27/12/2024 à 15h26