Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé vendredi la conception et la mise en œuvre d’un programme de conservation et de résilience des écosystèmes naturels, axé sur l’utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles.
“Le gouvernement concevra et mettra en œuvre un programme pour la conservation et la résilience des écosystèmes”, a déclaré le Premier ministre aux députés, lors de sa Déclaration de politique générale.
Il a précisé qu’en matière de renforcement de la résilience des écosystèmes, « la gestion environnementale sera axée sur l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et leur surveillance permanente ».
Ousmane Sonko a également annoncé la présentation prochaine aux députés d’un « projet de loi sur la biodiversité ».
« Nous allons également introduire de nouvelles zones protégées pour couvrir 30 % du territoire terrestre, marin et humide du pays et chaque zone protégée disposera d’un plan de développement et de conservation durable », a-t-il annoncé. , soulignant également la nécessité « d’accélérer la mise en œuvre du programme de la Grande Muraille Verte (GMV) ».
Il a noté que la résilience aux risques climatiques et la durabilité environnementale ne seront atteintes que de manière inclusive.
Toujours en matière de développement durable, il a indiqué que des actions s’inscriront dans la promotion d’une gestion durable des écosystèmes naturels et la conduite d’une transition énergétique juste et équitable.
Selon lui, compte tenu de la transversalité de la problématique, « des cellules de développement durable seront mises en place au sein de tous les départements ministériels ».
Concernant la transition énergétique juste et équitable, le Premier ministre a précisé qu’il s’agit « de renforcer le mix énergétique à travers la promotion des nouvelles sources d’énergie, le solaire, l’éolien et même les énergies marines et pourquoi pas le nucléaire d’autant plus que la réflexion est lancée ».
“A cet égard, nous réaffirmons notre volonté d’atteindre un mix énergétique de l’ordre de 30 à 40% d’ici 2030. Nous mettrons également en œuvre une stratégie ambitieuse pour garantir l’accès universel à l’énergie d’ici 2030”, a-t-il promis, rappelant que le Sénégal produit actuellement un peu moins de 2 000 mégawatts.
“Et dans le benchmark pour 2050, il s’agit d’atteindre 10 000 mégawatts, l’écart est donc extrêmement important”, a-t-il déclaré.
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