Vianney a passé seize heures dans les eaux glacées de la Manche, après une sortie avec sa planche à voile, dimanche 22 décembre. Pris dans une tempête, il a vécu un début de nuit cauchemardesque. Il a raconté son calvaire à RTL : «J’ai sauté sur une des vagues et j’ai eu une rafale en même temps. La voile était coupée en deux. Au début, dans ma tête, il n’y avait pas de problème, parce que j’étais dans une baie, il n’y avait pas de problème. Les services d’urgence ont donc été appelés. »
Il a expliqué qu’il les avait vus, sans qu’ils ne le remarquent. « Je commençais vraiment à m’éloigner de la mer. C’est à partir du moment où je me suis éloigné de la mer que j’ai commencé à m’enfoncer dans de grandes dépressions où il y avait vraiment une houle de trois mètres. A partir de 23h, je suis passé en mode survie », a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter : « J’ai un trou de mémoire d’environ 1h du matin à 8h du matin. J’ai vu des bateaux, j’ai essayé de nager vers les bateaux. J’ai vu la côte, j’ai essayé de nager vers la côte, que ce soit pour avoir cet objectif d’aller vers quelque chose ou simplement l’objectif de me réchauffer. Il n’était pas question de mourir. Il n’était pas question pour moi de mourir pour ma famille, pour mes amis. »
Vianney était enfin récupéré au large de Saint-Vaast-la-Hougue : « J’entendais l’hélicoptère faire des allers-retours pour essayer de me chercher. Ils sont descendus à l’eau, ils m’ont harnaché, ils m’ont remonté dans l’hélicoptère. Et puis, c’est la délivrance. Ils me demandent si tout va bien. Mon premier réflexe est de dire « tout va bien, j’ai juste soif et faim ». En principe, il a été transporté à l’hôpital, mais il va bien. Cette semaine, il est même allé voir ceux qui l’ont aidé pour les remercier.
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