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Une collecte de produits de première nécessité a été organisée en soutien à Mayotte. Une camionnette pleine rejoint un conteneur en direction de l’île.
Le 17 décembre, le cyclone Chido frappait Mayotte. Un drame pour l’île, marqué par de nombreuses victimes, blessés ou morts. Depuis, une vague de solidarité s’est organisée, permettant aux habitants de Mayotte de bénéficier des produits de première nécessité. Interpellée par le désarroi de la population mahoraise, Carole Arignac, Commingeoise, n’est pas restée sans rien faire. Sur les réseaux sociaux, elle a posté un texte le 20 décembre sur un groupe Facebook d’entraide à Saint-Gaudens. Une technique qu’elle connaît bien puisque, en novembre, elle avait déjà fait appel à ce groupe pour un appel aux dons, cette fois pour l’Espagne. « Normalement, je préviens une semaine avant de faire la collecte. Là, vu l’urgence, j’ai dû prévenir deux jours à l’avance. Un délai plus court, mais nous avons reçu quelques dons. Près de six voitures sont venues déposer les dons. Je ne savais pas qu’il y avait autant de Mahorais à Saint-Gaudens. Une communauté mahoraise solidaire, une majorité des dons récoltés provenant de familles basées dans le Comminges. Carole a donc prévu une deuxième collecte le 27 décembre 2024. Une fois les dons collectés, Carole a envoyé ces colis à un autre groupe d’entraide de Toulouse, qui a ensuite rempli un conteneur à destination de Mayotte.
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« Le conteneur est parti le 28 dans la journée, rempli de produits de première nécessité, comme du matériel de puériculture, des vêtements, des produits d’hygiène. » Même si la Commingeoise a organisé une collecte supplémentaire en fin de journée du 27, elle confirme : « Ces dons seront soit envoyés à Mayotte lors du prochain départ, soit vers d’autres pays demandeurs de dons. Dans tous les cas, ils seront utilisés à des fins humanitaires. » Habituée à récolter des dons, Carole explique que son altruisme, mais surtout sa vocation professionnelle, la pousse à aider les autres. D’abord ambulancière, puis aide-soignante, Carole suit actuellement une formation d’infirmière et partira pour Madagascar début mars.
