La Commission régionale des droits de l’homme Guelmim-Oued Noun a organisé, mercredi à Guelmim, une journée d’étude sur « La situation des oasis dans la région et les perspectives de développement durable ».
Cette rencontre vise à enrichir la réflexion sur l’état des oasis dans la région de Guelmim-Oued Noun et à partager des expériences avec les organisations de la société civile intéressées par les questions environnementales afin de protéger le patrimoine matériel et immatériel de l’oasis.
Selon les organisateurs, les oasis sont considérées comme un symbole de l’identité culturelle et du développement durable et un capital précieux dans le paysage national, car elles constituent l’un des écosystèmes les plus importants qui représentent une partie essentielle du patrimoine culturel du Maroc et de son patrimoine naturel, ajoutant que cette importance des oasis nécessite des efforts pour préserver et renforcer leur rôle dans le développement durable. Le président de la Commission régionale des droits de l’homme, Ibrahim Laghazal, a indiqué que la question des oasis est l’une des préoccupations du Conseil national des droits de l’homme, ajoutant que l’oasis, de par son importance historique, sociale et culturelle, reste l’un des piliers de la civilisation marocaine.
Il a toutefois déploré la fragilité actuelle des oasis en raison de l’impact de facteurs environnementaux, climatiques, économiques ou sociaux, qui nécessite, selon lui, des solutions innovantes et des approches scientifiques développées par les experts et les parties prenantes.
De son côté, Lalla Mezliki, vice-présidente du conseil de la région Guelmim-Oued Noun, a relevé que le système oasien souffre de plusieurs contraintes et fait face à plusieurs défis, soulignant que le programme de développement régional 2022-2027 comprend un ensemble d’axes. et des projets, notamment la réhabilitation et l’aménagement des oasis, le renforcement de l’inclusion sociale en milieu rural et l’aménagement des sources d’eau à travers la construction de barrages.
Le délégué de l’Agence Nationale de Développement des Zones Oasis et de l’Arganier (ANDZOA) à Guelmim-Oued Noun, Ahmed Forak, a passé en revue, à cette occasion, la vision stratégique de développement des zones oasiennes à l’horizon 2030 ainsi que les orientations de l’agence. interventions pour atténuer l’impact du changement climatique dans les zones oasiennes et la gestion des ressources en eau, lutter contre la désertification, réduire les effets des inondations et faire face aux incendies dans les oasis.
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