Au cœur de cette crise, l’implantation de récifs artificiels, censés compenser les pertes des pêcheurs, fait l’objet de révisions unilatérales. Alors que BP s’était initialement engagé à installer douze récifs artificiels, cette promesse a été réduite à un seul, sans aucune transparence sur les délais. Ce comportement reflète un mépris flagrant des droits des populations locales, alors même que la législation sénégalaise exige une indemnisation préalable avant toute exploitation d’un site impactant les communautés, comme le rappelle le communiqué du Parti Sénégal Debout.
Face à cette situation alarmante, le Parti Sénégal Debout appelle l’État du Sénégal à intervenir fermement pour faire respecter les engagements des entreprises et assurer une compensation juste et légale aux communautés affectées. Parallèlement à la renégociation des contrats, le Parti appelle à l’instauration d’un dialogue constructif, afin de garantir une solution équilibrée qui préserve à la fois les droits des pêcheurs, l’environnement et les intérêts économiques du pays.
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Sénégal