Dakar, 23 déc (APS) – La directrice de l’équité et de l’égalité femmes-hommes a souligné, lundi à Dakar, que le Sénégal se distingue par son leadership en matière de politiques visant à éliminer les inégalités de genre en Afrique.
« Je rappelle que c’est ici, à Dakar, qu’a été lancé l’appel à l’action pour l’élimination des inégalités de genre, lors de la deuxième Conférence des hommes sur la masculinité positive organisée par l’Union africaine en 2022 et, aujourd’hui, des évolutions positives réaffirment encore davantage notre le leadership du pays sur ces questions”, a déclaré Astou Diouf Guèye.
Elle s’exprimait lors de la réunion du Comité pour la Stratégie Nationale Scolaire pour les Maris (SN-EDM) et la Promotion de la Masculinité Positive, à laquelle ont participé plusieurs acteurs.
L’objectif de la Stratégie Nationale de l’École des Maris (SN-EDM) est de fédérer les efforts nationaux, communautaires et individuels en matière d’implication des hommes dans l’élimination des inégalités de genre et dans la santé reproductive des femmes, à travers la promotion d’une masculinité positive. et des droits de l’homme, selon un document remis à la presse.
Dans sa communication, la directrice de l’équité et de l’égalité femmes-hommes, structure placée sous la tutelle du ministère de la Famille et de la Solidarité, a rappelé que le Sénégal avait décidé, en 2011, de mettre en œuvre un programme sur l’école des maris pour renforcer la politique d’élimination du genre. inégalités.
“L’implication des hommes et des garçons dans les politiques visant à éliminer les inégalités entre les sexes et à promouvoir la santé reproductive des femmes avait déjà été recommandée aux Etats lors de la Conférence du Caire en 1994”, a-t-elle notamment déclaré. souligne.
Elle a également rappelé qu’au Sénégal, la phase pilote du programme sur l’école des maris a été testée dans les régions de Tambacounda et Kédougou.
“Cette phase expérimentale a révélé que la participation et la contribution des hommes à la lutte contre les violences faites aux femmes et à la réduction des inégalités de genre étaient prometteuses”, a soutenu Astou Diouf Guèye.
Présente à la réunion du Comité de la Stratégie Nationale Scolaire pour les Maris (SN-EDM), Ramatoulaye Camara, représentante du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, a affirmé que « l’engagement des hommes dans les questions de santé de la reproduction n’est pas seulement bénéfique pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs partenaires, leurs enfants et pour la société dans son ensemble.
C’est pourquoi, « il est essentiel que les hommes soient informés sur les aspects liés à la santé reproductive », a-t-elle insisté.
BB/ABB/ASG