Une semaine après le passage du cyclone Chido à Mayotte, la France a observé ce lundi un deuil national en hommage aux victimes.
De Mamoudzou jusqu’à la cour de l’Elysée, comme un peu partout en France, une minute de silence a été observée dans le pays en hommage aux 35 victimes du cyclone Chido qui a dévasté l’île de Mayotte le 14 décembre.
Une minute de silence qui avait « le sens d’une communion dans le deuil, elle a le sens de solidarité pour ceux qui sont dans l’épreuve », a commenté François Bayrou depuis Matignon, tout en exprimant sa « solidarité pour ceux qui sont dans l’épreuve ». Pour le Premier ministre, il était important « que les Mahorais se sentent entourés par tout un pays ».
« Dans le cœur de tous les Français »
Dans la cour d’honneur de l’Elysée, le président Emmanuel Macron a observé une minute de silence aux côtés de la Première ministre Brigitte Macron, à 11 heures (heure de Paris). Sur X, il a assuré que « les Mahorais sont dans le cœur de tous les Français. Les victimes dans nos mémoires. La Nation en deuil ».
Le chef de l’Etat a appelé tout le pays, des Français de France jusqu’à ceux d’outre-mer, à participer à cette journée de deuil national en hommage aux victimes du passage du cyclone Chido à Mayotte, ce lundi 23 décembre.
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ud83dudcac « Jamais, de ma vie, je n’aurais pensé voir un département français dans un tel état de dévastation » déclare Bruno Retailleau pic.twitter.com/nE5Zt8dfmH
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Ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau a assuré, dans un communiqué lu avant la minute de silence, que “jamais, dans (son) existence, (il) n’aurait pensé voir un département français dans un tel état de dévastation”.
A Mamoudzou, chef-lieu du département de Mayotte, une vibrante sonorité marseillaise a retenti après la minute de silence.
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