Mais « mon arrestation a été l’occasion de montrer à quel point le Japon avait des activités illégales », se réjouit le fondateur de Sea Shepherd.
Publié le 22/12/2024 10:38
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“Je ne pensais pas que je serais détenu aussi longtemps, » raconte Paul Watson dimanche 22 décembre sur France Inter. Le militant a été libéré mardi 17 décembre après quatre mois passés en détention au Groenland, qui examinait une demande d’extradition formulée par le Japon.
« Toutes les preuves étaient en ma faveur, nous avons tout documenté » poursuit Paul Watson qui a célébré sa sortie de prison samedi à Paris avec des centaines de supporters. « Mon arrestation a été l’occasion de montrer à quel point le Japon menait des activités illégales. » se félicite le militant écologiste. Le Japon, la Norvège et l’Islande sont les derniers pays à pratiquer la chasse à la baleine, même si elle est réglementée depuis 1986.
Paul Watson revient sur les origines de son combat. « En juin 1975, nous avons eu cette idée de sauver les baleines en mettant notre corps entre les harpons et les baleines elles-mêmes. Le harpon a été tiré au-dessus de nos têtes. raconte le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, qui a vu « son propre reflet dans les yeux de la baleine ». “Elle a compris ce qu’on allait faire”ajoute-t-il.
« Nos méthodes sont efficaces », Paul Watson se justifie. « Nous avons sauvé 6 500 baleines dans les océans du Sud et j’ai mis fin à toutes les opérations baleinières illégales dans le monde »répond Paul Watson “après 10 ans de discussions qui n’ont abouti à rien”.