La recherche d’une quarantaine de citoyens locaux a été lancée, dans le but de participer, en 2025, aux futurs ateliers liés à la future construction d’un viaduc à Poussan.
On se souvient que la réunion de concertation, le 7 novembre à Poussan, sur le passage de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) et la création d’un viaduc dans cette commune, a été très houleuse. A la sortie, la boîte destinée à recueillir les dossiers de candidature aux prochains ateliers citoyens ne contenait qu’une dizaine d’exemplaires.
Pas de quoi faire reculer le maître d’ouvrage, SNCF Réseaux. Même accusé par les opposants au projet de vouloir proposer « ateliers coloriage », elle mettra en place trois ateliers citoyens en 2025 (lire ci-dessous). Le recrutement des citoyens a commencé à la mi-novembre. Une quarantaine d’habitants du quartier sont recherchés. Dans le détail, quinze sur candidature lors du fameux meeting du 7 novembre. Cinq émanant des institutions civiques locales. Ensuite, vingt choisis par un cabinet de recrutement professionnel.
Un cabinet privé demandé
Le recruteur en question est Stephenson Etudes. Un cabinet professionnel « indépendant, afin de garantir la neutralité des profils et la représentativité des participants »underlines SNCF Réseaux, contacted on the subject. Twenty adult women and men, living only in Sète, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Gigean, Bouzigues or Poussan, are being sought. “Ces entreprises sont capables d’appliquer les critères Insee du territoire”souligne le porteur de projet, pour qui l’objectif est de « recueillir les avis de chacun, quels que soient son âge, son sexe, ses catégories socioprofessionnelles ». L’objectif affiché étant de« enrichir le processus de consultation en permettant d’impliquer la « majorité silencieuse » qui souvent, par manque d’information, de sollicitation ou d’appropriation des démarches proposées, ne s’exprime pas dans les mécanismes de consultation plus traditionnels ».
Trois ateliers citoyens en 2025
EN PRATIQUE Trois séances d’ateliers citoyens seront organisées en 2025 « pour assurer une bonne compréhension du projet et un travail dans la durée ». La première séance se tiendra le 11 janvier, avec la présentation de la démarche et du projet, une visite sur place, l’identification des thématiques, le choix des experts à auditionner. La session 2 aura lieu le 15 mars, avec audition d’experts, retours d’expérience, répartition en sous-groupes par thématique et premières recommandations. La session 3 aura lieu le 24 mai, afin de finaliser les recommandations, établir les priorités et valider les recommandations. « Le rôle des citoyens est de construire un avis motivé reprenant plusieurs thématiques les préconisations et recommandations des habitants du territoire »résume SNCF Réseaux. Le document sera annexé au cahier des charges de l’appel d’offres pour le contrat de coconstruction du viaduc de Poussan, puis intégré au concours international d’architecture qui sera lancé. L’architecte lauréat devra s’engager à le consulter, et à le suivre “dans la mesure du possible”précise la SNCF.
Les documents relatifs à ces réunions sont en ligne sur le site du projet www.ligne-montpellier-perpignan.com.
« Que pensez-vous en 2 mots de la nouvelle ligne Montpellier-Perpignan ?
Stephenson Etudes travaille sur une base de données de listes de panélistes. « Ces résidents ont donné au préalable leur consentement pour être contactés pour des procédures de panel, d’enquêtes, de tests… »indique SNCF Réseaux. Dans un email d’enquête LNMP auquel nous avons eu accès, Stephenson Etudes demande aux répondants leur nom/prénom, sexe, âge, numéro de téléphone, profession, adresse, ainsi qu’une 7ème question : « Que pensez-vous en 2 mots de la nouvelle ligne Montpellier-Perpignan ?.
J’ai payé 200 € en cartes cadeaux Illicado
Email dans lequel il est précisé que les citoyens sont remboursés à hauteur de 200 € en cartes cadeaux Illicado pour leur participation aux trois ateliers. « Afin de couvrir les frais de déplacement, la garde éventuelle des enfants, etc., note SNCF Réseaux. Cela permet aussi de reconnaître, même modestement, le - passé et le travail réalisé. Le coût total maximum sera donc de 8 000 €. Eh bien, c’est si les quarante citoyens sont retrouvés. Chose qui est encore loin d’être certaine au vu de l’opposition persistante et du positionnement récent des maires de Sète Agglo. Le 29 novembre, ils ont demandé au Premier ministre une révision complète du dossier…