Plus d’un an après l’attaque au couteau à Annecy, Henri d’Anselme, le héros intervenu pour protéger les enfants, partage de nouvelles révélations. Il a confirmé que l’agresseur, un réfugié syrien, avait dissimulé son affiliation passée à Daesh en se faisant passer pour un chrétien oriental.
Des révélations troublantes sur le passé du suspect
Lors de son discours, Henri a raconté les moments de l’attentat, soulignant la dimension spirituelle du drame :
« [Le terroriste] criait « au nom de Jésus-Christ » […] Je lui ai même crié : « Tu es le diable ! » »
Henri explique ensuite qu’après l’attentat, les investigations ont révélé le passé trouble de l’agresseur. Cet ancien membre de l’armée de Bachar al-Assad, affilié à Daesh, aurait déserté, puis menti sur son identité pour obtenir l’asile en Europe.
Un parcours marqué par la dissimulation
Selon Henri et les sources du dossier qu’il a pu consulter, le suspect avait appris que se déclarer chrétien oriental ou homosexuel facilitait la procédure d’asile. Il a donc falsifié son identité et obtenu un statut en Suède en séduisant une chrétienne locale avec qui il a eu un enfant. Les autorités suédoises, ayant découvert la supercherie, l’ont expulsé. Après avoir traversé plusieurs pays européens, sa demande d’asile a également été rejetée en France, mais il y est resté en situation irrégulière jusqu’au drame.
Une attaque et des questions juridiques
Le 8 juin 2023, l’agresseur a grièvement blessé six personnes, dont quatre jeunes enfants, dans un parc d’Annecy. Des témoignages parlent d’un homme proférant des propos incohérents mêlant références religieuses. L’information judiciaire, toujours en cours, a écarté la piste terroriste tout en poursuivant une expertise psychiatrique.
Henri a néanmoins dénoncé lors de son intervention dans le podcast Légende ce qu’il considère comme un « s’évader grâce à la psychiatrisation « . Actuellement interné dans une unité spécialisée, le suspect devrait être de nouveau entendu par les juges dans les prochains mois.
Un héros marqué par l’épreuve
Malgré son rôle crucial lors de l’attentat, Henri confie ses difficultés à surmonter ce drame :
« Je ressens encore une certaine culpabilité. […] Si je peux jeter un regard plus spirituel, je pense qu’il était possédé. C’est juste moi, mais c’est mon sentiment. »
Alors que les familles des victimes attendent toujours des réponses, les révélations d’Henri soulèvent de nouvelles questions dans le dossier. Après le récent attentat commis par un Saoudien sur un marché de Noël à Magdebourg, l’immigration est au cœur d’un débat mondial en Europe.
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