A Caen, un père de famille condamné pour violences conjugales et menaces de mort

A Caen, un père de famille condamné pour violences conjugales et menaces de mort
A Caen, un père de famille condamné pour violences conjugales et menaces de mort

Après s’être rencontrés en 2021, le couple a rapidement eu un enfant. C’est après cette grossesse que les relations conjugales se dégradent. Le prévenu, jugé devant le tribunal judiciaire de Caen (Calvados), ce vendredi 20 décembre 2024, serait devenu violent verbalement, puis physiquement envers la victime.

“Il devait me marquer pour montrer que je lui appartenais” » dit la victime lorsqu’elle est entendue par les enquêteurs. Elle confie également que le prévenu fouille son téléphone, lui interdit de voir des gens et l’agresse. Leurs voisins confirment qu’ils entendent fréquemment des cris et l’entendent pleurer.

Le prévenu, père de deux enfants, amputé d’une jambe, aurait également menacé de la tuer en présence d’un de ses amis qu’il croyait être son amant. “Si je te croise avec un autre homme, je te tuerai”, lui aurait-il dit en la saisissant par le cou.

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A l’audience, assisté d’un interprète, le prévenu au casier judiciaire vierge a déclaré qu’il « n’a pas commis de violence. C’est elle qui est nerveuse à propos de tout. » Il affirme que c’est la mère de son fils qui a été violente pendant sa grossesse.

L’avocat de la victime demande le paiement de 3 000 € de dommages et intérêts et 1 000 € de frais de justice. L’avocat du prévenu parle d’un « dossier douteux » . Il met en avant l’absence de condamnation préalable de son client et sa non-agressivité.

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Le ministère public requiert une peine de six mois de prison avec sursis pendant deux ans, l’obligation de bénéficier d’une prise en charge psychologique et de suivre un parcours de responsabilisation en matière de prévention et de lutte contre les violences au sein du couple et les violences sexistes, ainsi qu’une interdiction de contact avec la victime et retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

Le tribunal condamne le prévenu à quatre mois de prison avec sursis simple et l’oblige à payer 400 € à la victime pour le préjudice subi et 800 € pour les honoraires d’avocat.

 
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