Entre 80 et 100 personnes ont participé, ce samedi 21 décembre, au rassemblement prévu à l’occasion de la Journée internationale des migrants par plusieurs associations ou mouvements nazaïrois (1).
Les différents intervenants ont appelé à ne pas devenir « une société raciste »ne pas céder à “ un mépris administratif qui maltraite et repousse les travailleurs étrangers, les exilés et les étudiants déjà visés par des politiques migratoires qui considèrent les étrangers comme « indésirables ».
« Les migrants ont des droits », ont rappelé les porte-parole même si « la loi sur l’immigration de janvier 2024 et le pacte d’asile et d’immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé les politiques répressives et brutales.»
“Notre dossier a été refusé”
Enfants et adolescents abandonnés par les institutions, refus de régulariser la situation des personnes qui travaillent, étudient ou vivent en France, difficulté pour les résidents de longue durée de prolonger leur titre de séjour, perte de travail, de logement, de droits sociaux et de couverture médicale : Rabeb, un Une mère tunisienne arrivée à Saint-Nazaire, a livré son témoignage. Elle travaille, ses trois enfants, âgés de 6 à 12 ans, vont à l’école. La famille est hébergée dans un logement social d’urgence, mais malgré « de notre présence ici, notre candidature a été refusée. Nous sommes menacés de devoir quitter le territoire », a-t-elle dit pour montrer la précarité de leur situation au regard de leur intégration.
(1) ATTAC, Artisans du Monde, CCFD, CSPRN, CUS, LDH, La Cause des Femmes, MRAP, NFP, NPA Anticapitaliste, PCF, PCRF, Secours Catholique, UL CGT, UL Solidaires, etc.