Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 21 décembre 2024 à 23h45
Alors que Strasbourg a mis fin sans coup férir au parcours de Calais en Coupe de France, Sékou Mara a affirmé vouloir aller loin dans cette compétition. De son côté, Claudio Beauvue a fait appel à ses coéquipiers calaisiens pour tirer les leçons d’un parcours débuté en septembre dernier.
Strasbourg n’a pas échoué. Sur la pelouse du Stade de l’Epopée, le club alsacien a mis un terme à l’épopée calaisienne lors des 32es de finale de la Coupe de France. Auteur d’un doublé ce samedi, Sékou Mara a souligné qu’il y avait « beaucoup de respect pour cette équipe de Calais » de la part des Alsaciens. Face à des joueurs qui « ont fait aussi leur travail », l’attaquant strasbourgeois a reconnu au micro de beIN Sports que son équipe “a été au-dessus” lors de cette rencontre, ajoutant que “ça se voit dans le résultat”. “Ils ont fait un très bon match et nous leur souhaitons le meilleur pour la suite”, a déclaré Sékou Mara dans un message adressé aux Calaisiens. Une rencontre qui ne s’est toutefois décantée qu’en seconde période. Pour l’attaquant alsacien, « il y a eu peut-être un léger manque de justesse technique en première mi-- », qui a pu être corrigé à la pause. Mais comme il le souligne, « le plus important, c’est la victoire ». Un succès qui en appelle davantage dans une compétition que le RC Strasbourg n’a remporté que trois fois, la dernière victoire remontant à 2001.
Mara : “Quand on joue, c’est pour gagner”
« La Coupe de France est forcément un objectif pour le club », a conclu Sékou Mara. Nous sommes des compétiteurs, de l’entraîneur aux joueurs en passant par l’encadrement technique. Alors évidemment, quand on joue, c’est pour gagner et c’est pareil pour la Coupe de France. » Un trophée que Claudio Beauvue a également pu soulever, en 2014 avec Guingamp. Pourtant, le parcours du club du Pas-de-Calais s’achève dans ces 32es de finale au terme d’une rencontre dont le déroulement pourrait laisser des regrets, notamment avec le penalty raté par Luca Pélissier en fin de premier acte. “C’est clair qu’en première mi--, si on arrive à marquer ce premier but, je pense qu’on peut tenir le match avec le public qui nous pousse”, a-t-il confié au micro de beIN Sports. Comme souvent en Coupe de France, on se sent pousser des ailes, l’équipe adverse commençant à avoir des doutes sur sa qualité. C’était différent. » Regrettant que son équipe « n’ait pas su être clinique dans les moments fatidiques » face à Strasbourg qui « a su marquer au moment décisif », Claudio Beauvue voit « la différence entre Calais et Strasbourg ». Toutefois, le joueur qui a joué à Lyon au cours de sa carrière espère que ses coéquipiers apprendront d’une telle rencontre en vue de la suite de la saison en National 3.
Beauvue : « Il ne faut pas baisser la tête »
« Il faut être conscient des ingrédients qu’on doit utiliser contre une équipe de Ligue 1 », a-t-il confié. Il va falloir beaucoup travailler dans cette seconde partie de saison pour remonter au classement. Il y a de la qualité dans l’équipe mais il faut aussi savoir écouter et être très appliqué sur les consignes du coach ou des vétérans comme moi. » Claudio Beauvue appelle ainsi le club de Calais à « mettre à profit cette Coupe de France », qui fut « une grande épopée » débutée dès le 3e tour en septembre dernier. “Cela fait deux années de suite qu’on atteint les huitièmes de finale, c’est quelque chose de bien”, a-t-il souligné. Il ne faut pas baisser la tête, la vie continue. » S’il compte « pas mal d’échecs dans (sa) carrière mais aussi pas mal de moments de joie », le Guadeloupéen prend en exemple sa réussite dans cette compétition pour affirmer que « tout peut arriver dans la vie » avant de conclure en adressant un ultime message à ses coéquipiers. « Il ne faut pas baisser les bras et continuer à travailler, surtout à travailler et à écouter », a-t-il confié. Ce qui est très dur avec la nouvelle génération. » Ce que les Calaisiens pourront mettre en œuvre dès le 11 janvier, pour la reprise en championnat face à la réserve lilloise.