La révélation par « Sud Ouest », ce mercredi, de la future arrivée de Laurent Travers comme directeur du rugby à l’Aviron, n’a pas fondamentalement bouleversé le vestiaire bayonnais. Et pour cause, le nom de l’actuel président du directoire du Racing circule depuis de nombreuses semaines dans les conversations entre joueurs et staff. « Tout le monde en parlait déjà à droite comme à gauche, sans vraiment le savoir », raconte un membre du club des bords de Nive. Chacun a eu ses petites anecdotes du monde du rugby. »
Depuis les premiers bruits apparus en octobre, Grégory Patat et le reste de la direction sont devenus encore plus soudés. Mais aussi affaibli. L’arrivée d’un directeur du rugby n’a jamais été la priorité des Gersois et même si, le président Philippe Tayeb avait promis de l’associer au choix de l’homme ainsi qu’à la définition du domaine de compétences de chacun. “Je ne suis pas au courant”, a répondu Grégory Patat, interrogé en conférence de presse ce jeudi.
Le téléphone sonne, la montre vibre
Le technicien a mis le sujet de côté, préférant se concentrer sur le déplacement à Vannes (14e), ce samedi (16h30). Il peut permettre à Aviron (5e) de s’enraciner un peu plus loin en tête du championnat, avant de recevoir Castres (28 décembre) et de se déplacer à Montpellier et Perpignan en janvier. « Ces matches vont décider de beaucoup de choses », pense le manager. C’est pourquoi je demande aux joueurs une certaine stabilité par rapport à l’environnement. C’est ma personnalité : je suis calme. »
La phrase suivante est prononcée avec le sourire : « C’est aussi ça le côté passionnant de Bayonne… Si je ne voulais pas de cet environnement, je ne serais pas venu ici. Le téléphone sonne tard, la montre connectée vibre… J’aime ça ! Notre métier de coach est le suivant : un jour vous êtes ici, le lendemain vous êtes là. » Aujourd’hui, Grégory Patat est à l’Aviron, parfaitement en phase avec la mission (top 8) fixée par son président.
