Qualifiés au bout du suspense pour les huitièmes de finale de Coupe de France, avec une victoire aux tirs au but vendredi face aux amateurs de Mérignac, le Stade Lavallois et son entraîneur n’ont pas vraiment apprécié de jouer sur un terrain à l’état catastrophique.
Certains y verront le charme suranné de la Coupe de France, d’autres une pure aberration. Malgré la qualification du Stade Lavallois pour les huitièmes de finale de la compétition, après une victoire arrachée aux tirs au but en Gironde face aux amateurs de Mérignac 0-0, 4-3 t.a.b), Olivier Frapolli ressemblait à de mauvais jours à l’issue de la rencontre. .
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En cause : l’état catastrophique du terrain du stade Robert-Brettes, une enceinte habituellement utilisée… par le club de rugby local. « Ce soir, honnêtement, je n’ai pas apprécié », avouait l’entraîneur mayennais, quelque peu désillusionné.
“Je n’ai pas apprécié”
« Ce sont des matchs télévisés, on rencontre une équipe joueuse et de bonne qualité. Vous traversez la France, vous faites 12 heures de bus pour venir jouer sur un terrain de rugby. Je ne comprends pas comment dans la réglementation… OK l’éclairage et la sécurité. Mais pourquoi le terrain de jeu n’est-il jamais un argument pour disputer un match de football ? C’est les 32es de finale, c’est diffusé à la télé. Les gens ont le droit de voir un spectacle…», a insisté Frapolli en conférence de presse.
Pour le 6ème de Ligue 2 comme pour le pensionnaire de Régional 1 (6ème division), qui a longtemps cru à l’exploit, il a fallu composer avec un gazon très endommagé, avec certains endroits recouverts de sable. «Je n’ai pas apprécié ça. Nous sommes qualifiés et je suis content pour mes joueurs, l’objectif est atteint, mais je suis déçu de la soirée”, a conclu Frapolli. Il retrouvera Le Basser après les vacances, le 4 janvier, pour un choc contre Lorient dès la reprise du championnat.