LLa Course du bout de l’an rattrape son retard cette année avec son jumeau Les Festayres. Pour la première fois, la participation atteint le chiffre record de 5 000 coureurs : “On a fait exploser tous les compteurs, tout était plein depuis plus d’un mois, on aurait pu dépasser les 6 000 voire 7 000 vu les demandes”, se réjouit Fabien Carassou, l’un des des chevilles ouvrières de cette organisation mise en place par l’Aviron Bayonnais. Il est vrai que l’engouement populaire est à la mesure de ce 10 km qui colle parfaitement à l’esprit festif de cette période de réjouissance. Un esprit semblable aux foulées estivales de l’ouverture du Festival de Bayonne
Comme l’année dernière, cette course du Nouvel An arrive à point nommé avant le réveillon du Nouvel An. Dimanche matin, les coureurs pourront faire un bon ménage matinal en vue du futur marathon de Noël et du Nouvel An. Une histoire de défoulement dans les rues de Bayonne sur un parcours intra-muros insolite et convivial entre Nive et Adour : « C’est vraiment sympa, on traverse toute la ville, une occasion unique de courir dans les rues, c’est un peu la galère avec beaucoup de redémarrages mais on s’amuse dans un esprit vraiment festif», apprécie l’anglophone Coralie Aynié, gagnante du classement féminin l’an dernier.
Ce 10 km a aussi la particularité de traverser le trinquet Saint-André dans le petit Bayonne où sont installés les ravitaillements (en eau !). Comme pour la Foulée du festayre, la majorité du peloton profite de cette sortie pédestre tranquillement sans se forcer à petites foulées. Certains viennent déguisés et d’autres coureurs poussent une joëlette, partageant dans l’effort ce moment de convivialité avec une personne en situation de handicap.
Plaisir défend son titre
Cette course rassemble à la fois quelques grands noms de la course à pied et des athlètes en tout genre. Ceux qui seront les plus énergiques parcourront les 10 km en un peu plus d’une demi-heure, les autres feront le tour de l’horloge. L’année dernière, l’ancien Anglo devenu Parisien Baptiste Plaisir avait réussi à s’imposer en finale devant le Bayonnais Pierre Urruty, septuple vainqueur de l’épreuve : « C’est cette course qui m’a donné envie de concourir quand j’étais étudiant à Bayonne. , j’ai l’habitude de le faire en famille, le but n’est pas de fixer un chrono mais de passer un bon moment sur un parcours que j’adore.
L’actuel coureur du PUC (26 ans) retrouvera Pierre Urruty son ancien maître mais aussi des habitués comme Adrien Latestaire ou Cédric Simovis. Un seul favori absent, Nicolas Mariani, l’homme en forme qui reste sur 3 victoires (course de la Nive, Urban trail et foulées Luzian) contraint d’abandonner après une alerte à la cheville : « Je ne veux pas prendre de risque quelques semaines du but le semi-marathon de Barcelone”. Pour suivre côté féminin, le duel entre l’ancienne internationale Maeva Danois et l’actuelle tricolore Marie Bouchard, la Bretonne vient de remporter le semi-marathon de Bordeaux.