« J’avais besoin de faire une pause dans le rugby, raconte Grégoire Yachvili. A Lormont, je n’étais pas assez mûr pour passer de l’autre côté du banc. J’y suis revenu par hasard l’année dernière avec les cadets de Floirac. J’ai réalisé qu’il était - pour moi de redonner tout ce que le rugby m’a donné. » Tout un défi pour un jeune entraîneur de 47 ans, qui est également directeur des sports à la mairie de Bordeaux. Il poursuit : « C’est une expérience fantastique. Je revis intensément ces moments forts de fraternité dans le vestiaire. J’essaie de transmettre aux joueurs cette énergie si particulière, un mélange de détermination et de plaisir de jouer ensemble. »
L’entraîneur autodidacte passe ses brevets fédéraux et travaille avec son ancien partenaire Laurent Ferrères, entraîneur du backline : « Je suis très satisfait de l’état d’esprit du club. Je pense que nous avons trouvé la bonne combinaison avec Laurent, que j’ai la chance de bien connaître. J’ai toute liberté dans ce que je propose et nous discutons de la stratégie globale avec Laurent. J’en profite ! »
«Attaquants, l’essence du rugby»
Ce travail d’entraîneur prend du - mais peu importe pour ce passionné qui souhaite avant tout insuffler le bon état d’esprit à ses joueurs.
« Je suis viscéralement attaché aux valeurs de solidarité qui se créent dans le combat collectif. Les attaquants sont une famille dans la famille. Je mets quand même de côté la première ligne qui représente pour moi l’essence du rugby. Les attaquants sont le noyau, la locomotive qui fait avancer l’équipe. Les deux victoires face à Nafarroa et Gujan-Mestras montrent que l’alchimie commence à s’installer. Les joueurs sont libérés. Ils ont retrouvé le goût de jouer ensemble et la confiance qui va avec », conclut-il. Il faudra au moins cela pour ce match tardif, pour raisons météorologiques, face au leader du groupe, Tyrosse.
Le match
Floirac (7e/28 pts) – Tyrosse (1er/45 pts), ce samedi 21 décembre, à 15h15 au stade Jean Raymond Guyon de Floirac.