La facture ne cesse d’augmenter. Après un premier point sur le coût de la réhabilitation du Théâtre de l’Olivier et de l’aménagement de ses abords le 20 juin, en voici un deuxième. Ce mercredi 18 décembre, lors de la séance fluviale (103 délibérations) du dernier conseil municipal de l’année, les élus de la Ville d’Istres ont voté une nouvelle modification du budget alloué à l’opération. Initialement 20,4 millions d’euros, le coût estimé des travaux s’élève désormais à 40,66 millions d’euros.
La raison de cette augmentation : l’ajout de locaux techniques de 300 m2 et locaux supplémentaires de 311 m²2certaines contraintes techniques liées aux fondations du bâtiment et à la décontamination des sols, la nécessité de renforcer les façades voisines du bâtiment démoli, une adaptation aux besoins des usagers pour la partie scénique et l’indexation des prix observés des équipements et matériaux en raison de la situation économique actuelle.
Le conseiller de l’opposition Robin Pretot constate que « si vous avez des enveloppes de 20 à 40 millions d’euros à injecter, je pense qu’une réhabilitation plus globale du centre-ville en termes d’aménagements urbains était peut-être une plus grande priorité, mais ce sont des choix politiques. çCela ne veut pas dire que le choix du théâtre n’est pas pertinent. Nous sommes favorables à l’idée d’avoir une scène nationale et le prochain théâtre aura les critères correspondants. D’un autre côté, le coût est vraiment incroyable. Il est passé du simple au double. Depuis 2008, il n’y a pas eu de projet d’investissement plus important que celui-ci en termes financiers, c’est colossal, ça mérite des explications « . Ils viendront du maire (DVG) François Bernardini. Selon lui, « au moment où nous lançons une opération, nous ne pouvons pas avoir une connaissance complète des opérations qui vont entrer en jeu. La valeur initiale était sous-estimée car à l’époque, par exemple, on ne savait pas que des fouilles étaient nécessaires et qu’elles nous coûteraient 600 euros. 000 euros de plus. On peut dire que cela coûte cher, mais cela ne coûtera pas un centime supplémentaire aux Istréens puisque la Métropole finance le projet. »
Quant à l’aspect prioritaire ou non de cette reconstruction, la première déléguée adjointe à la culture, Nicole Joulia, l’assure : « Il y avait urgence si l’on voulait conserver une influence au sein même de Scènes et Cinés, car nous ne pouvions plus accueillir un certain nombre de spectacles qui attirent les spectateurs. »