Comment le premier ministre devrait-il gérer les nombreuses allusions du président élu Donald Trump au Canada comme 51e État américain?
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Selon l’ancienne députée caquiste Joëlle Boutin, il faut faire abstraction de ces discours et se concentrer sur les enjeux importants.
«Il est conscient que le gouvernement fédéral est en position de faiblesse et il en profite pour se moquer de nous», a-t-elle déclaré. Nous sommes un peu la risée au niveau international.
«C’est humiliant», ajoute-t-elle. Je n’ai jamais vu cela dans les relations internationales, un président essayant d’humilier un partenaire majeur comme le Canada. Nous devons en quelque sorte l’ignorer, nous concentrer sur notre plan de match et nous rassembler pour former un front uni.
Selon elle, le premier ministre doit également faire davantage pour inclure les provinces dans la stratégie face à la menace des tarifs douaniers.
«En ce moment, nous avons des provinces qui sont plus unies que jamais face à cette menace», affirme Mme Boutin. Le gouvernement fédéral a fait une proposition, mais réveillez-vous, travaillez encore plus les provinces. Il faut un plan coordonné contre Donald Trump.»
De son côté, le chroniqueur Antoine Robitaille est d’avis qu’il faudra apprendre à vivre avec ces propos dégradants de Donald Trump au cours des prochaines années.
« Je pense que pendant quatre ans, nous serons tiraillés entre ce que j’appellerais l’apaisement et la riposte », dit-il. Nous serons tiraillés entre les deux attitudes. Que faire face à un président troll qui nous dit que nous ne comptons pour rien et que notre souveraineté est une pure fiction ?
« Je pense que ça faisait du bien quand Doug Ford a dit qu’il allait couper leur électricité, mais en même -, est-ce réaliste ? demande-t-il. Cela nous renvoie à notre propre faiblesse, et c’est ce qui est terrifiant et très nouveau.
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