Il faudra du - pour livrer les millions de colis accumulés dans les locaux de Postes Canada.
L’entreprise publique a prévenu que les retards de livraison risquaient de se poursuivre jusqu’au début janvier.
Selon les chiffres fournis par -, quelque 3,8 millions de colis étaient en attente de traitement.
Le service a repris progressivement mardi, après un mois de grève de plus de 55 000 salariés à travers le pays.
Les opérations reprendront selon le principe du « premier entré, premier sorti ».
Dans un communiqué, Postes Canada précise qu’elle ne pourra « recevoir ou ramasser de nouveaux articles avant le 19 décembre ».
Les e-mails provenant de l’international seront acceptés à partir du 23 décembre.
Le Conseil canadien des relations industrielles a ordonné aux travailleurs de retourner au travail lundi.
La décision est intervenue après deux jours d’audiences visant à déterminer si l’impasse entre les grévistes et Postes Canada pouvait être résolue d’ici la fin de l’année.
Les deux parties négocient depuis plus d’un an, mais leurs visions divergent en matière d’horaires de travail et de salaires.
Les conventions collectives existantes ont été prolongées jusqu’au 22 mai 2025 et une augmentation salariale rétroactive de 5 % a été offerte par Postes Canada.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a déjà indiqué qu’il contesterait l’intervention d’Ottawa, « condamnant sévèrement cette attaque » contre le droit constitutionnel à la négociation collective et à la grève.
C’est la troisième fois cette année que le gouvernement invoque l’article 107 du Code canadien du travail pour s’immiscer dans des conflits de travail.
Le gouvernement fédéral a forcé le retour au travail des employés ferroviaires, puis de ceux des ports de Montréal, Québec et Colombie-Britannique en août et novembre respectivement.