jeça persiste. Présent à l’Assemblée nationale pour une séance de « questions au Premier ministre » ce mardi 17 décembre, François Bayrou a dû faire face à un déluge de critiques de toutes parts. La raison ? Sa présence, lundi 16 décembre, au conseil municipal de Pau (Pyrénées-Atlantiques), alors que se tenait une réunion interministérielle de crise sur la situation toujours dramatique à Mayotte, touchée, samedi 14 décembre, par le cyclone Chido.
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Une réunion à laquelle le Premier ministre a assisté par visioconférence, « de la première à la dernière minute », a-t-il précisé. Son choix de se rendre, lundi soir, dans la ville dont il compte rester maire avait suscité l’ire à gauche comme à droite, certains dénonçant une « erreur politique » alors qu’il aurait été davantage à sa place, selon eux. , dans l’archipel sinistré.
« Responsabilités de citoyen sur le terrain »
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« Pau est en France […] J’ai présidé le conseil municipal de ma ville de 19 heures à 23 heures, a répondu François Bayrou à l’Assemblée ce mardi. Je considère qu’en agissant ainsi, j’étais aussi à ma place de citoyen et j’entends défendre cette idée que la citoyenneté ne se divise pas entre être à Paris et assumer ses responsabilités de citoyen sur le terrain. »
A LIRE AUSSI Pau, si loin de Paris et Mayotte : François Bayrou trois fois désynchronisé Le Premier ministre a ainsi répondu à une question de la chef de file des députés LFI, Mathilde Panot. François Bayrou a également pris en exemple le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, qui avait également suivi cette rencontre à distance, depuis La Réunion. Le ministre démissionnaire s’y trouvait provisoirement, avant de pouvoir se rendre à Mayotte.