Investir dans les communautés autochtones d’Amazonie : mode d’emploi

Publié le 10 décembre 2024 à 21h33 / Modifié le 10 décembre 2024 à 21h50

3 minutes. en lisant

L’un des plaisirs de la conférence Building Bridges, qui se tient cette semaine à Genève, est de pouvoir rencontrer des spécialistes de la finance durable issus d’horizons divers et parfois inattendus. Originaire de Maurice et travaillant à Londres, Pajani Singah investit dans les communautés autochtones d’Amazonie. Sa société Amazon Impact Ventures finance des coopératives qui achètent des produits aux agriculteurs locaux : du cacao, du café, des baies d’açaï ou encore des noix du Brésil. En mettant en place des incitations pour préserver la biodiversité et en activant le premier levier contre la déforestation : donner des moyens de subsistance aux producteurs locaux.

Dans la pratique, Amazon Impact Ventures effectue un financement pré-récolte. « Nous prêtons aux coopératives agricoles pour qu’elles puissent financer les producteurs en début de saison. S’ils achètent leurs récoltes en fin de saison, les agriculteurs n’ont aucun moyen de subsistance, ce qui peut les pousser à brûler des pans de forêt », explique Pajani Singah, un expert-comptable qui s’est associé dans cette aventure à un biologiste péruvien spécialisé dans le domaine forestier. conservation de l’Amazonie, rencontré lors d’un cours de finance sociale à Oxford.

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