Ce mardi 10 décembre, Emmanuel Macron a invité les cadres de tous les partis sauf ceux du RN et de LFI à tenter de composer une majorité, en évitant la censure. La question des économies demandées aux collectivités reste, par la faute du gouvernement démissionnaire.
Assez c’est assez
Lundi soir, lors du conseil communautaire de Tulle Agglo, l’effort demandé aux collectivités en raison de la dégradation des finances publiques était à l’ordre du jour. En l’état actuel du projet de loi de finances, la collectivité serait impactée à hauteur de près de 600 000 euros. Trop pour Tulle Agglo explique Michel Breuilh, le président de la communauté
Bien sûr, il est nécessaire de contribuer à la situation nationale qui est très difficile, mais en proportion respective. Nous avons des budgets qui sont en équilibre, nous avons des dépenses mais qui sont quasiment au même niveau, c’est-à-dire autour de 8% de la dépense totale. Ce ne sont donc pas les communautés elles-mêmes qui ont dérapé.
Tulle Agglo a également décidé de n’organise plus de cérémonies de vœux. Michel Breuilh
C’était symbolique, parce que c’était une petite dépense pour nous, précisément parce que c’était une petite dépense pour nous. Il y aura des vœux écrits. C’est aussi marquer le coup et ne pas engager des sommes qui pourraient être superflues.
La « loi spéciale » sera présentée mercredi en Conseil des ministres selon l’Elysée. Elle permettrait notamment à l’État de lever les impôts à partir du 1er janvier. Une « loi provisoire » a été annoncée par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée après la censure du gouvernement de Michel Barnier, afin d’assurer « la continuité des services publics et la vie ». du pays ».
Prime d’attractivité pour les assistantes maternelles
Parmi les mesures également annoncées par Tulle Agglo, les professionnels de la petite enfance bénéficieront du dispositif de « prime à l’attractivité ». 100 euros net mensuels seront accordés aux 44 agents territoriaux du secteur. Le système vient de l’Etat, mais c’est aux collectivités locales de décider d’accorder ou non cette subvention et de bénéficier ensuite éventuellement d’une aide de la CAF pendant 3 ans. Michel Breuilh précise qu’il s’agit justement de « rendre plus attractif le travail auprès des jeunes enfants ».
C’est quelque chose d’important car les familles qui viennent sur le territoire, qui travaillent, n’ont pas toujours des proches pour accueillir les enfants, il faut proposer des places. On sait que le nombre d’assistantes maternelles diminue et donc les possibilités de prise en charge en dehors des structures spécialisées diminuent également.