Des étudiants ont manifesté devant l’amphithéâtre Janson pour protester contre l’événement et ses intervenants, et des incidents se sont produits en marge du congrès, a confirmé l’ULB dans la soirée. Des agents de sécurité et de police “ont été contraints d’intervenir pour assurer la sécurité des participants”, a encore précisé l’université bruxelloise dans un communiqué lundi soir.
« Cul, brûle sur le bûcher » : des manifestants ont tenté de bloquer les entrées du centre de conférences Jean Gol sur le campus de l’ULB
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient une présence policière sur le campus. Le cercle Libre Examen a parlé d’interventions policières et d’arrestations.
L’ULB dit déplorer ces incidents et condamne le recours à la violence : « Si les tensions sont indissociables d’échanges francs et ouverts, l’ULB est le lieu où se déroulent les débats et où se forment les opinions. La diversité de la communauté de l’ULB fait la richesse de notre université. Cela implique inévitablement des confrontations d’idées. Nous cultivons le débat et une vie étudiante qui font de l’ULB un véritable laboratoire de notre société », a réagi la rectrice Annemie. Schaus.
“La violence n’a pas sa place à l’Université libre de Bruxelles”, a-t-elle insisté.
Le Centre Jean Gol a de son côté lancé un appel à la « sérénité » dans un communiqué. « Nous invitons nos détracteurs à aller au-delà des slogans et des tentatives d’intention. Plutôt que de céder à des postures simplistes, saisissons l’opportunité de débattre dans un cadre respectueux, à la hauteur des valeurs de l’ULB et de notre démocratie” .
Outre MM. Bouchez et Sarkozy, Elio Di Rupo, député européen socialiste, ancien Premier ministre et président du Parti socialiste, et Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque nationale, faisaient partie, entre autres, du panel de la conférence.