Par
Editorial Guérande
Publié le
9 décembre 2024 à 7h46
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Le 5 novembre 2024, devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le prévenu de 44 ans insiste sur sa volonté d’apporter un meilleur bien-être à sa grand-mère de 92 ans, et clame sa bonne foi. Nu-propriétaire, comme son frère, son cousin, il vivait avec elle depuis décembre 2023. Il était venu de Perpignan pour l’aider à quitter son appartement et à entrer dans la résidence Espace et Vie le 2 mai chez elle. ville de Pornichet. Avec l’accord des autres nus-propriétaires, il disposait d’une procuration sur les comptes, et avait demandé une autorisation familiale.
Pourtant, un peu plus tard, il a souhaité mettre fin à la procédure de protection, sachant qu’il avait rompu le contrat de l’infirmière libérale, qui avait dénoncé un « comportement anormal du petit-fils ».
Ce qui interroge les enquêteurs, ce sont les mouvements constatés sur les comptes Pornichétine, entre janvier et mai 2024 : 13 000 € de retraits et une voiture achetée 13 800 €, mise à son nom. Un achat pour lequel il s’est justifié :
« Je voulais promener ma grand-mère, que je trouvais mal nourrie, l’emmener au restaurant, lui cuisiner de bons petits plats. »
Lorsqu’il a appris que le juge des tutelles avait désigné un « agent financier », le jeune homme s’est mis en colère et a menacé de la tuer. “J’avais l’impression que cette femme nous contournait”
« Une enquête qui est tout sauf bien menée »
Lorsque le nouveau résident est entré dans la résidence, il s’est encore mis en colère, ce que le procureur a déploré :
«Ses actions ou omissions ont causé un préjudice à la victime et ont fait échouer son projet de maison de retraite.»
Elle a souligné que “selon une expertise de février 2024, la nonagénaire présentait des troubles cognitifs et avait besoin d’être protégée”. Elle insiste : « Il voulait s’enrichir au détriment de sa grand-mère. »
Ce que Me Morgan Loret a démenti en plaidant pour la libération du quadragénaire : “Son procès est celui des sentiments et des présupposés sur la base d’une enquête qui est tout sauf bien menée”, précisant “qu’il n’y a eu aucun détournement pour son compte”. propre bénéfice.
Le tribunal de Saint-Nazaire a tranché. Il a suivi les réquisitions du parquet.
Dans un jugement rendu mardi 3 décembre 2024, il a condamné le Perpignanais à dix-huit mois de prison, estimant qu’il était conscient de la vulnérabilité de son ascendant avec qui il lui était interdit de tout contact pendant trois ans.
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