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Un camarade de Thomas qui s’est suicidé à 17 ans après avoir été victime de harcèlement, acquitté après avoir été poursuivi par la justice liégeoise

Un camarade de Thomas qui s’est suicidé à 17 ans après avoir été victime de harcèlement, acquitté après avoir été poursuivi par la justice liégeoise
Un camarade de Thomas qui s’est suicidé à 17 ans après avoir été victime de harcèlement, acquitté après avoir été poursuivi par la justice liégeoise

La juge a souligné que l’enquête n’avait pas permis de déterminer la date des envois et les auteurs des messages agressifs et insultants adressés à Thomas et qui auraient provoqué son acte mortel survenu le samedi 28 octobre 2017. Elle a estimé que le jeune homme avait été harcelé dans sa dernière école et non dans celle où fréquentait le suspect.

Tout le mal que vous m’avez fait prendra bientôt fin..

Ce jour-là, c’est le grand frère de Thomas qui entra dans sa chambre et fit la terrible découverte. L’adolescent s’était pendu avec des lacets. Thomas a écrit deux lettres à ses parents avant de mettre fin à ses jours.

Dans le premier, il expliquait qu’il les aimait et leur demandait pardon pour avoir fait ce choix de mettre fin à la vie. Dans la deuxième lettre, il énumérait toutes les insultes qu’il recevait de la part de ses camarades de classe. Le jeune homme a également été victime de harcèlement.

Un groupe Messenger intitulé «Les laids» avait été créé. Les membres du groupe lui ont écrit des insultes, des menaces de mort et lui ont dit qu’il ne devait pas exister. Il a ajouté que sa vie, ses souffrances, «Tout le mal que vous m’avez fait prendra bientôt fin..

Le jeune homme avait changé de version

Lors d’une précédente audience, l’accusation avait tenu à s’excuser publiquement auprès des parents de Thomas pour le traitement réservé à leur cas par la justice. Malgré les courriers précisant clairement les raisons de son geste, le dossier n’a fait l’objet que d’une information. Un classement sans suite avait été demandé.

Les parents ont fini par se constituer partie civile auprès d’un juge d’instruction pour que le décès de leur fils puisse enfin être réglé. Lorsqu’il a été interrogé par les policiers, le résident de Plombières a fait ce qui ressemblait à des aveux. Mais selon le tribunal, le jeune homme n’était probablement pas capable de comprendre les concepts juridiques de ce qui lui était reproché.

Me Émeline Thone, qui a défendu le prévenu, est satisfaite de cette décision. “Dans cette affaire particulièrement délicate, le tribunal a suivi les arguments que j’avais évoqués, à savoir l’absence de preuves, mais aussi la fragilité de ce qui aurait pu apparaître comme des aveux de mon client.», indique Me Thone. “L’enquête n’a pas permis d’identifier formellement les auteurs des messages litigieux et les dates des envois. Il s’agit d’un cas particulièrement dramatique.

Le parquet et la partie civile pourraient faire appel de cette décision.

 
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