Mercredi 27 novembre dernier, Françoise Bartolini Belloy est décédée à son domicile, des suites d’une très longue maladie. Ses funérailles auront lieu le jeudi 5 décembre à 9h30 en l’église Saint-Paul. Triste nouvelle pour ceux qui ont eu le plaisir de la connaître (ils sont nombreux) soit comme orthophoniste, soit comme écrivain, soit comme artiste.
Avec beaucoup d’émotion et d’amour, son mari, André Belloy, ancien président du comité de quartier des Feuchères, aimait en parler… Il se souvient de leur première rencontre grâce à quelques mots échangés en toute légèreté, en sortant d’un rendez-vous devant des bureaux des impôts. « Le destin avait frappé. Trente-six ans de vie conjugale, toujours complices de tout. Françoise Bartolini Belloy était une femme aux multiples talents. Elle exerçait son métier d’orthophoniste auprès des enfants, avec rigueur et bonheur. “Elle les aimait, ils lui rendaient la pareille.” Leur famille recomposée compte quatre enfants, cinq petits-enfants et de nombreux amis proches. André Belloy ajoute que, ayant pris sa retraite très tôt, ils étaient heureux de tout faire ensemble. “Françoise, auteure-compositrice, a pris plaisir à partager sa musique. Lorsque nous allions à des concerts, j’emportais avec moi un piano numérique ou d’autres synthétiseurs. Il y a eu les expositions de peintures au Cheval Blanc, les dédicaces avec son éditeur… «Auteur de romans policiers, dont le premier, Le prix du silenceparu en 2018, elle déroule ses récits dans les paysages de sa région. André Belloy confie qu’un dernier roman était en cours, plus personnel, plus intime… « Françoise a combattu la maladie avec force et la vivacité de son humour pétillant qui savait saisir un mot et rebondir rapidement dans un éclat de rire. » Françoise Bartolini Belloy avait 80 ans. A sa famille et ses proches, Midi Libre présente ses plus sincères condoléances.
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