L’agriculteur qui a détruit l’habitat d’une espèce protégée dans l’Orne condamné

L’agriculteur qui a détruit l’habitat d’une espèce protégée dans l’Orne condamné
L’agriculteur qui a détruit l’habitat d’une espèce protégée dans l’Orne condamné

Par

Écriture des Jeux Olympiques

Publié le

4 décembre 2024 à 21h02

Voir mon actualité
Follow Le Journal de l’Orne

Et opérateur agricole le Gouffern et l’Oeil (Orné) a été condamné ainsi mardi 3 décembre 2024 par le tribunal correctionnel d’Argentan pour procéder à une stage de formation en environnement. Le 12 novembre 2024, il comparaît pour avoir modifié ou dégradé l’habitat d’une espèce animale non domestique.

Les responsables de la biodiversité ont constaté que cet exploitant avait réduit de moitié un étang où vivaient deux espèces animales protégées, dont le triton huppé. Le jugement a été réservé.

Habitat d’un triton huppé détruit par un agriculteur

Ces agents avaient observé dans la commune de La cochernouvelle commune de Gouffern en Auge, qu’un étang avait été considérablement réduit. Poursuivant leurs investigations, ils constateront que cet étang abrite deux espèces de tritons protégésdont le triton crêté, actuellement en voie de disparition. Leur enquête leur permettra d’identifier l’exploitant de cette parcelle qui expliquera qu’il a voulu rendre service à un voisin qui avait des décombres et a accepté de restaurer cette mare avant la fin de l’hiver.

Malgré leurs rappels, les agents de la biodiversité constateront que rien n’a été fait alors même que cet exploitant avait pourtant accepté un classement sous conditions, réhabilité cet étang et réalisé une formation environnementale.

J’avoue avoir mis de la terre dans cette mare, mais je ne savais pas qu’il y avait une espèce protégée, je ne suis pas biologiste

L’agriculteur de 39 ans

L’agriculteur trouvait absurde de se retrouver devant le tribunal pour cette affaire. Pour lui, un simple rappel à la loi aurait suffi sans y ajouter une condamnation.

Vidéos : actuellement sur Actu

Le procureur de la République avait requis une stage de formation en environnement à réaliser dans un délai de six mois, “un stage qui n’est pas là pour féliciter les agriculteurs, mais pour créer un dialogue avec les participants”, a-t-il ajouté, soit 1 000 euros en cas de non-exécution, en outre la remise en état de cet étang dans un délai de six mois ou une amende de 10 € par jour de retard.

Le tribunal suivra finalement les réquisitions du procureur de la République, accordant toutefois un délai supplémentaire pour remettre en état l’étang.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV de nouvelles photos romantiques pour leur 25ème anniversaire de mariage
NEXT Une Vendômoise expose sur le parvis de Notre-Dame