Par
Romain Dameron
Publié le
4 décembre 2024 à 18h26
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Ils sont repartis rassurés, mais vigilants. A l’invitation de la Ville de Butry-sur-Oise et du Conseil Départemental de Val-d’OiseUne trentaine d’habitants de la rue de Parmain ont assisté à un « point d’avancement » sur la situation de cette route, lundi 2 décembre 2024, à la mairie.
Refait en 2026
Rappel : fermée à la circulation depuis le 8 février en raison d’une déformation de la chaussée et d’un risque d’effondrement d’un mur, la rue de Parmain (Rd4) a été partiellement rouverte à la circulation automobile le 13 septembre.
« Cette route départementale a subi des conséquences géologiques et nous avons pris la situation à bras-le-corps, en lien avec la municipalité », rappelle Anthony Arciero, conseiller départemental chargé des routes. Près de 500 000 € ont déjà été dépensés pour cette route depuis que les dégâts ont été constatés. »
Après des études réalisées par le bureau d’études indépendant Cerema, les services du Conseil Départemental ont réalisé plusieurs aménagements : balisage jaune, itinéraire de déviation temporaire, rendre la rue de Parmain à sens unique, installation de portiques limitant la taille des véhicules à chaque extrémité de la rue ( -1,9m)…
Ces mesures étant provisoires, les représentants du Département ont présenté la suite des travaux à mener.
Trafic en baisse
Depuis le 13 septembre 2024, la circulation de la rue de Parmain est rouverte avec sens unique et interdiction des poids lourds. Conséquence : le trafic a nettement baissé sur cet axe. Selon les chiffres : 1 100 voitures y passent chaque jour et 85 % des usagers roulent à une vitesse inférieure à 36 km/h. Avant la fermeture de la Rd 4, la rue de Parmain voyait passer quotidiennement 3 000 véhicules.
Sur les bords de la route, les murs fragilisés des propriétés seront renforcés par la création de contre-murs, en lieu et place d’étais, et le clouage d’autres structures. Quant à la chaussée, elle sera nivelée sur 250 mètres linéaires.
Les réseaux (gaz, eau, électricité, fibre optique…) seront sécurisés, des remblais légers (polystyrène routier et billes d’argile) seront ensuite mis en place avec une dalle de protection en béton.
« Il ne faut pas créer de murs étanches, il faut que l’eau puisse s’écouler », insiste Marielle Fleury, cheffe du service d’appui territorial de la direction départementale des routes. Le remplissage de certaines caves en sous-sol sera pris en charge par le Département. »
Nous verrons plus tard si cela reste une route départementale ou une route communale.
Le coût total de ce projet s’élève à 2,1 millions d’euros, entièrement pris en charge par le Conseil Départemental. Les appels d’offres seront lancés au premier semestre 2025.
Une fois les entreprises désignées et les marchés attribués, les travaux débuteront en 2026. Ils devraient durer entre trois et six mois.
Durant l’opération, la circulation sera totalement interrompue rue de Parmain. « L’objectif est de sécuriser la chaussée. On verra plus tard si cela reste une route départementale ou une route communale », ajoute Anthony Arciero.
Retour des camions ?
En attendant, une commission pour ça seront formés. Elle réunira des riverains, des élus de la Ville et des représentants du Conseil Départemental qui discuteront de l’opportunité de restaurer cette rue à double sens et de rouvrir la circulation aux poids lourds.
« A Mériel et Parmain, les communes sont traversées par des rues à sens unique et ce sont des routes départementales », rappelle un riverain.
« Il y a mieux », apprécie Patricia Goffard, présidente de l’Association des habitants de la rue de Parmain (Aripar). Ils ont compris que le problème de cette rue est multiple. En revanche, le remettre dans un double sens n’est plus possible. »
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