« Le service d’autopartage Citiz n’est pas encore connu »dit Bruno Bernard lors d’un point presse organisé jeudi 3 décembre.
Si le président du Métropole de Lyon croit que villes doit gagner en notoriété, cela fait quand même 4 millions de kilomètres soit cent fois le tour de la Terrequi ont été achevés en huit mois.
Parce qu’en avril dernier, villes est devenu un service public métropolitain et la collectivité a renforcé l’offre pour la rendre plus attractive. Alors que ce service ne comptait que 100 véhicules et 5 000 utilisateurs en 2019, Citiz propose désormais 600 véhicules et compter 14 000 utilisateurs.
Cette année, 200 véhicules ont été ajoutés à la flotte. « Nous sommes également passés de 44 à 220 stations en densifiant l’offre au cœur de la Métropole mais aussi avec une extension pour rendre le service accessible dans 34 communes »souligné Fabien BagnonVice-président adjoint chargé des routes et de la mobilité active.
Service d’autopartage : 3 600 véhicules déployés d’ici 2030 dans la métropole lyonnaise
La Métropole veut poursuivre le développement de l’autopartage. Son schéma directeurpartage de voiture prévoit également le déploiement par 2030 de 3 600 véhicules en intégrant l’offre des opérateurs privés.
« L’autopartage fait partie de l’éventail des solutions pour lutter contre la possession d’une voiture en solo »a insisté Bruno Bernard, vantant la diversité des modèles pour répondre aux différents besoins et le coût attractif d’un service tout compris comprenant le carburant, l’assurance, l’assistance 24h/24 et 7j/7, l’entretien, etc.
Le prix se compose d’un coût par durée de réservation, horaire, jour ou semaine, et d’un coût au kilomètre fixé à 0,42 euros/km puis 0,22 euros/km au-delà de 100 km. Le modèle de véhicule et la formule, sans ou avec abonnement (16 euros), font varier les tarifs. Ainsi, la location d’une petite citadine coûte 22 euros/jour avec abonnement ou 39 euros/jour sans abonnement plus la distance parcourue.
Une prestation déficitaire de 3 millions d’euros
« En termes de prix, cela défie toute concurrence !a témoigné un utilisateur du service villes. La montée departage de voiture s’appuie sur l’évolution des mentalités pour que l’utilisateur ne soit plus dans une logique de possession.
« Une voiture est garée 95 % du -, il est donc logique de payer pour son utilisation »noted Fabien Bagnon.
Les professionnels, qui représentent plus de la moitié des 47 000 réservations enregistrées depuis avrilsera sans aucun doute le moteur du mouvement.
Convaincre de nouveaux utilisateurs est aussi un problème financier pour le Métropole de Lyon. « Le service doit tendre vers l’équilibre économique »a indiqué le président. C’est loin d’être le cas puisque Citiz génère dépense de huit millions d’euros pour cinq millions d’euros de chiffre d’affaires.