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Éditorial Saint-Malo
Publié le
4 décembre 2024 à 7h36
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Depuis des semaines, la ville de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) se mobilise autour de la situation de Faith Otasowie, une jeune Nigériane soumise à une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) avec son fils Gabriel, né en France.
« La décision préfectorale est tombée brutalement en avril 2024, rompant six années de reconstruction après un parcours traumatisant pour échapper à un réseau de trafic d’êtres humains », explique Gilbert Leduc, membre de son comité de soutien dont l’action vient de trouver une fin heureuse.
« On peut enfin avoir une vie normale »
Cette OQTF a en effet été levée vendredi 29 novembre 2024 par le tribunal administratif, au terme d’une procédure qui fut très difficile moralement pour Faith et son fils.
«On peut enfin avoir une vie normale», remarque Faith, très heureuse de cette décision de justice qui lui permettra de reprendre son travail d’aide-soignante à La Parentèle.
Il s’agit d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) où, depuis 2020, elle est unanimement saluée pour sa compétence et sa bienveillance envers les résidents et ses collègues. Or, en avril dernier, la préfecture d’Ille-et-Vilaine considérait au contraire qu’il s’agissait d’une « menace à l’ordre public ».
Elle est mêlée à une vieille affaire, liée à un réseau mafieux dont elle a été victime surtout après avoir quitté son pays pour la France où elle espérait trouver une vie meilleure.
« Merci ! »
C’est désormais chose faite à Dol, une ville où Faith et son fils Gabriel comptent bien rester car ils ont ici des amis à qui ils disent simplement « merci ! » « .
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