« On s’est dit qu’on viendrait un lundi, lors d’une journée parlementaire calme. Il n’est pas sûr que ce soit, en fin de compte, la vérification de notre promesse. » Ce lundi 2 décembre, François Hollande, l’ancien président de la République redevenu député de Corrèze, a tenu à maintenir sa visite dans les Hautes-Alpes promise depuis plusieurs semaines au maire de La Bâtie-Neuve, Joël Bonnafoux. , ainsi qu’aux deux députés socialistes du département, Valérie Rossi et Marie-José Allemand.
«Je ne voulais pas remettre en question cette visite dans les Hautes-Alpes»
« Y avait-il un autre endroit où aller que La Bâtie-Neuve ? », a-t-il plaisanté en préambule de son discours, après avoir visité le centre de santé dans lequel sont basés dix médecins, ainsi que la médiathèque de la ville. Une décision qui a ravi les élus locaux, alors qu’au sein de l’Assemblée nationale, la pression monte sur une motion de censure qui pourrait faire suite à la décision du Premier ministre Michel Barnier d’utiliser le premier 49.3 de son mandat pour faire adopter le projet de loi de financement de la sécurité sociale. (PLFSS) adopté sans vote.
« C’est vrai qu’il y a des événements à Paris, même s’il n’y aura pas forcément de débats cet après-midi (lundi). S’il y a un 49.3, un débat aura lieu mercredi ou jeudi”, a déclaré François Hollande. « Je n’ai pas voulu remettre en cause cette visite dans les Hautes-Alpes, car je crois que l’effort fait par le maire et les élus pour installer des professionnels de santé est ce qu’il faut si l’on veut que la vie dans la région soit aussi agréable. et aussi sûr que possible. C’est ce que demandent les citoyens », a exprimé l’ancien chef de l’Etat.